Lyon L’ultra gauche attaque des mairies… tenues par leurs alliés écologistes

20 mars, 2023 | POLITIQUE | 1 commentaire

Texte : Marco Polisson – Violence, pillages et dégradations au menu des militants d’extrême gauche qui ont vandalisé l’Hôtel de Ville de Lyon et la Mairie de Lyon 4ème, jeudi et vendredi pour protester contre l’usage du 49.3. Un nouvel épisode animé de la série #Lyon écolo.

On connait depuis des lustres, électoralement, le concept de la droite la plus bête du monde qui a notamment permis à Gégé de remporter la Mairie de Lyon en 2001. Mais encore plus fort, depuis trois ans, Lyon expérimente quotidiennement, les absurdités et le dogmatisme de la majorité écolo-gauchiste de Grégory Doucet. A cela s’ajoute désormais celles de leurs alliés d’extrême gauche qui s’attaquent à des institutions gouvernées par leurs élus LFI, NUPES et Verts… eux-mêmes opposés à la réforme des retraites.

La façade de l’Hôtel de ville a été caillassée et taguée dans la soirée de jeudi

Sous le prétexte de protester contre la réforme des retraites et du passage en force du gouvernement, il s’attaquent à tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à un symbole d’état. En témoigne le saccage de l’Hôtel de Ville de Lyon jeudi soir, un bâtiment classé Monument historique, emblématique du patrimoine lyonnais, un mot inconnu des écolo-gauchistes.

Rebelote vendredi 17 mars 2023, en soirée. Plusieurs centaines d’entre eux s’en sont pris à leur propre fief (reportage complet ici) : les pentes de la Croix-Rousse avec comme exutoire la Mairie du 4ème, tenue par leur ami Rémi Zinck qu’on a vu le lendemain à la télé, en mode zen, insensible à ces exactions. Gaby Caillet, maire emblématique de la Croix-Rousse a dû se retourner dans sa tombe en voyant le sort réservé à sa mairie.

Après avoir jeté de l’huile sur le feu, Grégory Doucet éclaboussé

Ce nouveau voyage en absurdie marque un nouveau trou d’air pour Grégory Doucet après un début d’année horribilis, marqué par les séquences doudounes du Bangladesh, mensonges sur la hausse des impôts et huées de la communauté juive lors de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz.

L’éphé(maire) de Lyon avait pourtant engagé un lissage de sa communication et muselé la logorrhée de ses adjoints sur les judicieux (sic) conseils de son conseiller Joachim Le Menestrel, mais le brushing n’a tenu que quelques jours, le temps de cirer les pompes du grand ponte du Grand Orient de France (ci-dessus), une des trois instances de référence des francs-maçons.

Mais les frangins ne se sont pas laissé endormir par « le prêche républicain » de celui qui passe son temps, depuis son hold-up électoral, à monter les Lyonnais les uns contre les autres et à les diviser. Une attitude bien loin de la fraternité maçonnique qui s’est concrétisée par son soutien – face caméras – aux activistes écologistes, coupables de blocages de routes, d’occupation d’usines et de dégradations d’œuvres d’art.

« Pathétique @Gregorydoucet qui encourageait encore récemment à la désobéissance civile. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » ou en version moins religieuse pour ne pas vous heurter : « qui sème le vent récolte la tempête ».
Sébastien Michel, maire d’Ecully

A Lyon, ce mauvais signal – valant impunité – a été parfaitement entendu par les activistes qui gravitent dans la nébuleuse gauchiste logée – au frais des contribuables – dans les HLM ou les squats des pentes de la Croix-Rousse. Une galaxie qui englobe autour des antifas de la Jeune Garde, les satellites écolos de Dernière Rénovation et d’Extinction Rebellion, les anarchistes de la rue Pierre Blanc et les jeunesses communistes.

Le petit Grégory avait déserté l’hôtel de ville avant l’attaque

En s’attaquant jeudi soir et vendredi soir à leurs propres mairies, les stratèges de l’ultra gauche ont paradoxalement offert un espace politique inattendu à l’opposition lyonnaise. D’autant que Grégory Doucet et son adjoint à la sécurité (sic) Mohamed Chichi, en bons fonctionnaires, avaient déserté les lieux avant 18h. « Les rats avaient quitté le navire » nous racontent des policiers municipaux témoins des exactions.

Le petit Grégory ayant pris la poudre d’escampette à bicyclette, la place était libre pour Pierre Oliver, le maire de Lyon 2ème, qui s’est offert un espace médiatique de premier choix, en intervenant, depuis la place des Terreaux, en direct sur Twitter alors que les gauchistes brisaient les vitres de l’Atrium de l’Hôtel de Ville et recouvraient ses murs de peinture.

Ce fut ensuite au tour de la députée Renaissance Anne Brugnera de fustiger l’irresponsabilité du maire de Lyon :
« Vous prônez la désobéissance civile
Vous refusez le déport actif des caméras de la Ville de #Lyon
Vous laissez vos élus justifier la violence
Vous ne dénoncez jamais l’ultra gauche.
La condamnation de la violence ne peut pas être à géométrie variable. »

Durant tout le week-end, les élus écologistes ont tenté d’éteindre l’incendie qu’ils ont eux-mêmes provoqués. Sans succès.

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

1 Commentaire

  1. Vv

    Le comble du dégoût, un tag a été réalisé sur la stèle trottoir de Sadi Carnot, rue de la République, pour glorifier la mort d’un président !
    Les tags fait sur l’hôtel de ville, ont été plus rapidement enlevés !

    Réponse

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