Texte : Marco Polisson – Opération répression dans la Presqu’île interdite hier après-midi, avec en toile de fond la fermeture du centre-ville. Et le chaos qui va avec.

La délinquance explose à Lyon, et notamment les vols avec violence sur la voie publique – dixit la préfète du Rhône dans une interview au Progrès – mais peu importe : Grégory Doucet concentre ses efforts sécuritaires et ses effectifs policiers sur… les automobilistes.

Démonstration ce jeudi 31 juillet 2025 en milieu d’après-midi avec le déploiement d’une dizaine de fonctionnaires de la police municipale réquisitionnés – à l’insu de leur plein gré – par Mohammed Chihi son adjoint à l’insécurité, pour traquer les automobilistes empruntant la rue Grenette.

Cette opération faisait office de répétition générale avant la rentrée de septembre. A cette date, le commissaire politique Lungenstrass a décrété la fin de la période de tolérance, ce qui signifie le matraquage systématique des exclus du centre-ville.

Une installation de bornes faite en dépit du bon sens

Et pendant que leurs collègues policiers sévissaient sur cette artère vitale qui relie Saône et Rhône, d’autres fonctionnaires étaient mobilisés pour faire la circulation à l’angle de la rue de la Bourse et de la rue Gentil, transformé en check point par les écologistes Bruno Bernard et Fabien Bagnon.

C’est là que ces monstres d’intelligence ont posé une des 6 bornes qui interdisent l’accès à la Presqu’île. Comme nous le prédisions sur cette antenne lors de son installation, « voilà que la borne pose déjà problème.

Elle a été placée 10 mètres après le croisement de la rue de la Bourse. Si un automobiliste reste coincé, ou se voit refuser l’accès de la ZTL, comment pourra-t-il reculer avec du monde derrière ? On imagine très bien le scénario… »

Scénario confirmé et vécu en live hier après-midi. La grande majorité des visiteurs, ignorant l’existence de ces interdictions s’engagent dans la rue Gentil transformée en souricière.

Vous devinez la suite ! Il se retrouvent bloqués devant la borne et sont donc contraints de faire marche arrière ! Mais comme la file des voitures qui patientent s’étire jusqu’au quai Jean Moulin, un embouteillage conséquent se forme, bloquant tout le quartier (photo ci-dessous)…

Et là on dit : bravo les écolos !