Texte : Marco Polisson – Alors que le gouvernement Bayrou vient de tomber devant le parlement, c’est dans la rue que va se jouer la seconde manche pour les adeptes du chaos et de la révolution bobo-prolétarienne.
La répétition générale a eu lieu lundi soir dès l’annonce du vote des députés reconduisant, à une large majorité, François Bayrou dans sa maison de retraite de Pau. Dès la nuit tombée, une manifestation non déclarée a démarré depuis le bas des pentes de la Croix-Rousse, zone de non droit anarcho-trotskyste.
Selon nos confrères de Lyon Mag, « près d’un millier de personnes se sont retrouvées (…) avec des drapeaux palestiniens et des revendications sociales. Dans la soirée, un cortège sauvage s’est formé pour arpenter les pentes de la Croix-Rousse, mais les forces de l’ordre, qui bénéficiaient de l’appui de la CRS 83, ont réussi à disperser à plusieurs reprises ses membres qui commettaient des dégradations et lançaient des projectiles. Du gaz lacrymogène a notamment été utilisé. »
La grande incertitude de la mobilisation
Comme lors du début des gilets jaunes, il est impossible de prévoir l’ampleur de la mobilisation qui sera sans doute éclatée sur l’ensemble de la métropole avec des blocages, des piquets de grève et des manifestations en ordre dispersé que ce soit à Lyon 7, Lyon 8 ou Villeurbanne.
A l’image de l’enseigne Kiko, une vingtaine de boutiques de la presqu’île ont été pillées dans la nuit du 30 juin 2023
La manif qui sera la plus suivie sera sans nul doute le prolongement du pot de départ de lundi soir. A l’’appel de Lyon Insurrection, vitrine numérique des casseurs d’extrême gauche, elle devrait se mettre en place vers 20h sur le quai du Rhône à la hauteur de la Guillotière, lieu de l’assemblée générale de la convergence des luttes.
Le souvenir des pillages de 2022 et 2023 est dans toutes les têtes
Pour éviter les mauvaises rencontres ou les heures d’embouteillage (en sus de ceux créés par les écologistes), de nombreuses entreprises ont accordé une journée de télétravail supplémentaire à leurs salariés. Du côté des commerçants, en l’absence de consignes claires, chacun d’entre eux est livré à lui-même.
La même nuit, le tabac de la rue de la charité avait été pillé à plusieurs reprises
Tous ont en mémoire les pillages à répétition de leurs outils de travail lors des manifestations contre la réforme des retraites ou des émeutes de banlieue après le refus d’obtempérer de Nahel. Ils se souviennent aussi que Grégory Doucet avait refusé de faire intervenir sa police municipale pour les protéger.
Certains d’entre eux ont donc pris les devants dès aujourd’hui. Que ce soit place Bellecour ou rue de la République, plusieurs enseignes (Orange, new balance, Monoprix, Adidas) ont entrepris de protéger leurs vitrines grâce à des panneaux de bois et de baisser le rideau demain.
Ces extremistes de gauche ainsi que tous ces casseurs venus uniquement pour en découdre avec les flics… il faudrait vraiment qu’ils se fassent ramasser comme il faut… Cette racaille est insupportable, pire que le Gouvernement Bayrou… Il faudrait qu’ils se fassent bien cartonner par les CRS… ils ne viennent là que pour casser, piller et bruler…