Cet enseignant de l’université Lyon II a été agressé en plein cours par une dizaine de militants d’extrême gauche, le 1er avril dernier. Il a été contraint de quitter l’amphithéâtre sous les menaces et les insultes. Une affaire qui met en lumière les dérives de l’université Lyon II, bastion gauchiste depuis des décennies, et désormais acquise aux thèses wokistes les plus sordides.
Dans une tribune publiée sur ses réseaux sociaux, le maire de Bron apporte le soutien officiel de sa collectivité à cet enseignant lâché par sa hiérarchie. De son côté, la Région Auvergne Rhône-Alpes, par la voie de Laurent Wauquiez « demande sans délai une mission d’inspection indépendante de Lyon II pour remédier à toutes les dérives que l’on ne peut plus accepter. » MP
La tribune de Jérémie Breaud
« J’ai reçu à l’Hôtel de Ville Fabrice Balanche, enseignant à l’Université Lyon II, notamment sur le campus de Bron.
Le 1er avril 2025, il a été violemment pris à partie par un groupe d’étudiants d’extrême gauche, cagoulés et masqués, venus interrompre son cours. Ce qu’on lui reproche ? Avoir dénoncé publiquement le projet d’organisation d’une soirée de rupture de jeûne dans les locaux de l’université.
Aujourd’hui, après cette agression, Fabrice Balanche n’est pas soutenu par sa hiérarchie. Pire encore : il est désigné comme principal responsable de la situation. Une forme d’humiliation institutionnelle qui ne peut laisser indifférent.
En tant que Maire de Bron, je suis contraint de le dire : les dérives islamo-gauhistes et wokistes que je constate depuis des années à l’Université Lyon II, et particulièrement sur le campus de bron, ne sont plus anecdotiques.
Ce qui était présenté comme le fait d’une minorité semble devenu, à bien des égards, une majorité agissante. Un temps, j’ai voulu croire que la direction ignorait ces dérives. Ou, à défaut, qu’elle fermait les yeux pour acheter une forme de paix sociale.
Je n’y crois plus. La réalité est plus grave : il existe au sein de cette université – du moins dans certaines composantes – une forme de complicité idéologique avec des mouvements qui piétinent la laïcité et mettent en danger les valeurs de la République.
Quelques faits, parmi d’autres, interrogent profondément.
Comment a-t-on pu accepter en quelques mois à peine que l’université accueille successivement une représentante d’une organisation terroriste palestinienne puis une conférence ayant pour titre : « Crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide ? Israël au tribunal ! » ?
Sur les murs, les slogans anti-police prolifèrent également. Et parfois bien pire encore. Il faut oser le dire : dans certaines universités françaises, une forme d’omerta règne, et elle fait froid dans le dos.
J’apporte tout mon soutien à Fabrice Ballanche, ainsi qu’à tous ces enseignants et étudiants qui partagent ses valeurs, mais qui, par peur des représailles, préfèrent trop souvent se taire.
Ce message est à la fois un cri du cœur, un cri d’alarme et un appel à la responsabilité de tous. Avoir une université sur son territoire devrait être une fierté. Ce n’est, hélas, plus d’actualité. »
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