Sandrine en compagnie d'Edouard Gonzales, monsieur Laurent Perrier

Au cœur de l'ancienne gare des Brotteaux, Sandrine Pouquine est l'une des rares femmes à diriger un haut lieu de la vie nocturne lyonnaise. La directrice du Boudoir qui est loin d'être une oie blanche a accepté de prendre position à l'occasion des élections municipales de 2008.

Quel est le meilleur candidat pour promouvoir la nuit lyonnaise ?

Ce n'est pas à un maire de promouvoir l'activité nocturne d'une ville, mais avant l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, il est vrai que la gauche avait un esprit plus festif que la droite alors allons-y pour Gérard Collomb en attendant que la droite lyonnaise devienne à son tour festive.

Quelles mesures concrètes attendez-vous du prochain maire de Lyon ?

Eviter de faire des ghettos de la vie nocturne lyonnaise comme il a été fait à Paris pour éviter la montée de l'insécurité. Faire des enquêtes plus sérieuses quand il y a des plaintes pour nuisances sonores ou autre pour éviter que les établissements nocturnes soient les « moutons noirs » des nuisances de toutes sortes. Assurer des réunions régulières avec les responsables d'établissements afin que ces derniers fassent part des difficultés qu'ils rencontrent dans leur exploitation quotidienne. Cela permettrait d'harmoniser ces contraintes avec un plan d'actions « Vie Nocturne » acceptable pour l'ensemble des Lyonnais. Ce qui donnerait une attractivité supplémentaire à la ville (aucun établissement de nuit lyonnais n'a une renommée qui dépasse les frontières de Lyon).