Au comptoir d’Alice. Les 19 printemps gourmands de Catherine Roux

4 mars, 2020 | GASTRONOMIE | 0 commentaires

Par Lucas Mollard

Le 5 février dernier, le petit bistrot de la rue Dugesclin fêtait son 19e anniversaire. « Une belle récompense » pour sa patronne, dont la volonté principale est de faire perdurer ce lieu de vie, encore longtemps…

L’histoire commence le 5 février 2001. « Au comptoir d’Alice » ouvre ses portes dans une petite ruelle du 6e arrondissement, à quelques pas du Parc de la Tête d’Or. Une enseigne, non sans signification pour sa fondatrice, Catherine Roux. « Alice est le prénom de ma grand-mère. J’affectionne tout particulièrement ce prénom, car il relate de l’amour que j’avais pour elle », confie-t-elle, avec une certaine nostalgie.

A l’image des plats qu’elle a pu déguster enfant, Catherine instaure une cuisine simple et généreuse, dans l’optique de retrouver les saveurs d’antan : « 20 ans après, je cuisine toujours avec le cœur, la cuisine c’est avant tout de l’amour. La nouvelle génération apporte de moins en moins d’importance à ce qui se trouve dans l’assiette, moi, je reste attachée à ces valeurs, transmises par nos grands-parents », concède la quinquagénaire.

Un duo du tonnerre

Pendant 13 ans, Catherine travaille en tandem avec son amie Florence Joux : « On formait un duo exceptionnel, c’est ce qui a permis de porter le comptoir en haut de l’affiche. Même si l’on n’est pas installé dans une rue commerçante, l’endroit est vite devenu un endroit incontournable ».

Mais toute bonne chose a une fin et les deux femmes décident de se séparer en 2015, obligeant ainsi Catherine à quitter sa cuisine : « J’ai repris les rênes du comptoir, en confiant les fourneaux à mon ancien second Thomas Goby. En salle, j’ai dû tout réapprendre, notamment pour la gestion des vins. ». Le vin, Hervé Luzi en connaît chaque facette… Ancien sommelier, il a récemment rejoint l’équipe de salle, après le départ de Thomas.

« Une clientèle discrète » mais fêtarde

Une cuisine authentique, mêlée à un accueil chaleureux, a suffi à fidéliser les bons-vivants passés par là : « Ici, c’est comme à la maison, les gens aiment se réunir au comptoir pour se détendre. Ils ne sont jamais déçus, mais je râle souvent pour que tout soit en ordre », avoue-t-elle, amusée.

Pas évident de tout cadrer, surtout quand ça dérape… Comme en 2011, lors de la soirée suivant l’élection du président de la CCI, Philippe Grillot, dont la candidature avait été porté par François Turcas. « Florence m’a appelé et m’a dit que François avait ramené toute la métropole… Le pire, c’est que la soirée n’était même pas prévue ! », se souvient encore Catherine.

Les 19 ans du comptoir n’auront, quant à eux, pas échappé à la tradition : un midi-minuit bien arrosé, en compagnie des vignerons Jean-Michel Gerin et Yves Cuilleron ainsi que de Jean Burdy (Mumm) ou encore de Christophe Marguin, président des Toques Blanches lyonnaises, dont fait partie Catherine Roux, depuis 2006. Bref, vivement les 20 ans !

 

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