Fêtes des Lumières 2021. Lyon, de l’ombre à la lumière !

8 décembre, 2021 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

Par Eva Bourgin

Lyon, ville des lumières, entend de nouveau briller à l’occasion de la fête du 8 décembre pour le plaisir des yeux, dès ce mercredi et jusqu’au samedi 11 décembre 2021. Une première pour la mairie écologiste… qui rebute de plus en plus de partenaires.

L’an passé, la lumière fut éteinte par la pandémie de Covid-19 qui avait emporté la magie de la fête. Vêtue de ses plus beaux rayons colorés, la Fête des Lumières 2021 propose une trentaine d’œuvres artistiques à son public, confectionnées avec soin par une dizaine d’artistes confirmés et 19 petits nouveaux… Risqué !

L’édition 2021 entend renouer le public aux animations au sein des lieux emblématiques lyonnais, avec un budget total de 2,4 millions d’euros (soit 1 million € de moins que celui en 2019). La crise sanitaire n’est pas la seule responsable de cette désaffection des partenaires privés historiques de la fête. De nombreuses entreprises refusent désormais d’associer leur image aux outrances de la secte verte.

Des nouveautés artistiques

Destiné aux enfants et à leurs familles, le parc Blandan se transformera en « Games of Light » (voir ci-dessous) de 18h à 22h durant les quatre jours au gré de différentes animations lumineuses, créées par le groupe Labs. La fête des Lumières s’invitera au cœur des Ehpad lyonnais et au sein de 200 maisons de soin françaises grâce à l’aide de la réalité augmentée Lumeen et sa vidéo réalisée durant les festivités. La créativité des étudiants sera également mise en lumière sur la place Sathonay et ses alentours au travers des « grands ateliers » dont ces derniers pourront exposer leur talent.

Des lieux symboliques illuminés sous l’art et la créativité

Place des terreaux
La façade des Beaux-arts et celle de l’Hôtel de ville seront vêtues de couleurs mexicaines de l’œuvre « le Lapin dans la Lune ». Réalisé par Sarah Marty-Guerre, Moises Regala Demarée et Gaston Artigas, cette parabole artistique racontera une histoire, celle dont le dieu serpent à plumes Quetzalcoalt arrivera sur terre, et sera sous une forme humaine.

Bellecour
La célèbre vague lumineuse revient célébrer le 3e opus de son processus créatif. Créée par Sébastien Lefèvre, ce dernier avait proposé Oriflammes en 2012 sur le pont LaFayette et « sous le vent » sur le pont Schuman en 2014. Composée de 350 kakémonos en toile de spi, cette structure de 80 mètres de haut bercera les passants au gré d’un son mélodieux.

Le Parc de la Tête d’or et ses 3 nouvelles installations
Le parc de la tête d’or accueillera trois nouvelles œuvres artistiques. Dès l’entrée, « la créature du lac » de 70 mètres de long conçue par Nicolas Paolozzi immergera les passants dans une ambiance féerique. L’allée végétale sera quant à elle décorée par l’œuvre « Végétal’lum » réalisée par Eric Berray. Le lac du fond sera habillé par une centaine d’anneaux lumineux, créés par l’artiste Jérôme Donna.

Place de Louis Pradel
Les ailes du « Phénix » illuminées viendront se poser sur la place de Louis Pradel. Imaginée par l’artiste Julien Menzel, cette œuvre aux différents néons colorés donnera naissance à différents oiseaux, dont certains sont disparus. Issu du collectif lyonnais number8, l’artiste s’est inspiré d’installations lumineuses, de mapping et d’art optique.

Cathédrale Saint Jean
Lieu d’innovation et d’image, la cathédrale Saint-Jean brillera sous les sept tableaux graphiques de l’œuvre « Iris ». Réalisée par le collectif pluridisciplinaire AV EXTENDED, cette animation présentera un mapping coloré sous le thème « notre vision dépend de la lumière ». Iris questionnera la complexité des regards et tentera de changer le rapport du public à l’architecture.

Place des Célestins
Les lignes et les triangles du dôme « Synergetics » plongeront les visiteurs dans une ambiance contemplative. La solidité de l’ensemble repose sur la solidarité de l’ensemble des éléments. Imaginé par LTBL (Benjamin Petit et Marion Roche), l’œuvre géodésique de 8 mètres de diamètre sera parcourue par des flux lumineux, dont ceux-ci représenteront les communications et connexions mises en place durant le confinement.

Colline de Fourvière
Les façades d’habitations entre le chevet de la Cathédrale Saint-Jean et le Palais de Justice brilleront sous les symboles des monuments de quartier historique de l’œuvre « Visions ». Sous forme de dessins de lumière, cette fresque de 20 mètres de hauteur et de 70 mètres de longueur offrira au public différentes perspectives. Réalisé par le groupe Luminariste (Benjamin Nesme et Marc Sicard), ce dernier s’est inspiré des peintres symbolistes du 19e siècle dont les dessins furent réalisés dans des diapositives en verre.

Quai Romain Galland, animé pour la 1e fois
Les passants pourront profiter d’une déambulation immersive lors d’une traversée sous les lignes lumineuses posées sur les arbres. Réalisé par l’artiste Caty Olive issu de la BF15, celle-ci a réalisé l’œuvre « AB géométrie variable », offrant ainsi une balade musicale depuis la rive gauche de la Saône.

Place de la République
Suspendus au-dessus du bassin de la place de la République, l’œuvre géométrique « Frame perspective » sera composée de 56 cadres lumineux, alignés et démultipliés. Réalisé par l’artiste Olivier Ratsi pour la conception artistique et Thomas Vaquié pour le design sonore, ce graphique visuel jouera sur la perception individuelle du public.

Place de la Bourse
Des anneaux lumineux tournant à différentes allures viendront illuminer la Place de la Bourse. Réalisé par LightLab Creative, ce groupe de jeunes designers lumières a souhaité mettre en avant leur passion pour le dessin de la lumière et intégré le public dans ce champ de force autour de l’œuvre nommée « VORTEX-1 ».

Place Antonin Poncet
Des traces lumineuses bleutées et serpentant au sol viendront éclairer en douceur l’obscurité l’œuvre « Aftereal ». Réalisé par Yasuhiro Chira, cet ensemble évoquera une vague en mouvement. Cette composition artistique fut créée avec une centaine de câbles blancs de 3à mètres de long dont les vibrations sont créées par des petits moteurs.

Passerelle Saint-Vincent
La colombe de néons véhiculera un message de paix et de liberté. Imaginé par Ralf Westerhof, la création illuminée « Take flight ! » symbolisera la jeunesse vers l’âge adulte et invitera le public à devenir co-créateur de ce qu’il voit.

Place Rimbaud
Un ensemble de lampes disposées en cercle s’illumineront dans une boucle hypnotique. Un laser viendra ainsi bouleverser la rondeur des lampes. Crée par Emilien Guesnard, la création « Octo » s’inspire d’une ambiance de science-fiction et questionnera le passage d’un monde à l’autre.

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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