Texte : Marco Polisson – Dans le cauchemar qui rythme le quotidien des automobilistes lyonnais depuis 6 ans, une nouvelle étape a été franchie place Bellecour.
Transformée en souk à ciel ouvert depuis l’installation d’une ombrière – sans ombre -, la place Bellecour est devenue un enfer. Dans leur édition du 11 juillet 2025, nos confrères du Progrès soulignent que « la traversée de Bellecour vire au cauchemar pour les automobilistes coincés dans les bouchons ». Et ça ne s’est pas arrangé malgré la fin des travaux côté Saône.
La place Bellecour, côté nord, photographiée fin juillet
Les causes de ces perturbations créées volontairement par les écolos
Dès la rue de la Barre, injustement restreinte à une seule voie automobile, ça coince. A cela s’ajoute la fermeture de la rue Édouard Herriot, premier point d’entrée dans la Presqu’île, désormais entravé par une borne de la ZTL (Zone de Trafic Limité). La vidéo postée sur LinkedIn par Olivier Krieger, associé gérant de la régie Franchet est édifiante.
Les voitures sont donc déjà depuis de longues minutes coincées dans cette impasse, et impossible de rentrer en presqu’île. Elles sont contraintes de rejoindre les quais de Saône. La file s’éternise sur toute la longueur de la place… et les conducteurs pensant être sortis d’affaire découvrent alors qu’ils ne peuvent plus tourner à gauche comme c’était le cas auparavant.
Une demi-heure pour sortir du parking Bellecour
Absurdie écolo. Il n’est plus possible de faire le tour de la place Bellecour. 6 panneaux de sens interdit en barrent l’accès côté Saône.
Six panneaux de sens interdit ont été installés par les services de Fabien Bagnon sur le côté Saône de la place désormais inaccessible. Les conducteurs doivent s’engouffrer dans la rue Colonel Chambonnet – réduite à une voie – et contourner par le quai Tilsit pour revenir place Bellecour par la rue Saint Exupéry. Or, c’est au niveau du sens interdit que débouche la sortie du parking Bellecour…
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Ses usagers doivent traverser la double voie de bus – vide 23h sur 24 – et restent bloqués dans le parking (bonjour les claustrophobes !) avant les embouteillages à l’angle de la place. La situation est telle que c’est une employée du parking qui tente de les faire traverser. « Un niveau d’incompétence pareil, c’est du jamais vu » me souffle le restaurateur Christophe Cedat, venu constater la situation…

Voilà le travail des grands stratèges écologistes de la Métropole de Lyon
Depuis ses fenêtres, Serge V assiste, impuissant, à ce capharnaüm permanent. Il nous a adressé la photo ci-dessus : « Lundi 04/08 à 17h10 ! Le résultat du projet de circulation place Bellecour… Ce n’est pourtant plus la fête de la musique et nous sommes en pleine période de vacances ! » s’exclame-t-il.
« Un bordel complet avec les concerts de klaxons associés ! Bravo la Mairie et la Métropole ».
Et de poursuivre : « Objectif atteint : faire vraiment chier les lyonnais et les riverains ! Qu’est-ce que cela va être quand tous les Lyonnais seront rentrés ? Et je ne parle pas du bordel et du bruit tous les soirs des jeudi, vendredi et samedi. Remercions bien tous les intelligents qui ont pondu ce projet lamentable !! »
La sortie du parking Bellecour entravée par les bus TCL qui circulent à contresens et doivent s’insérer dans la rue Colonel Chambonnet
Ce chef d’entreprise qui a des chantiers aux 4 coins de la métropole met souvent 20 minutes pour parcourir les 250 mètres qui séparent son domicile du pont Bonaparte. « Et je ne te parle pas des nuisances sonores avec les bus doubles qui laissent leurs moteurs en marche en position d’attente, ce qui nous empêche d’ouvrir les fenêtres et le soir jusque tard dans la nuit ce sont des concerts de Klaxons à n’en plus finir !! »
Le bouchon se prolonge sur le pont Bonaparte réduit à une voie (photo prise le 11 septembre). La traversée du quai est chaotique
Comment flinguer la vie de tout un quartier…
Le résultat de ce blocage est sans appel. La place Bellecour, côté Sud, photographiée le jeudi 11 septembre à 18h55. Un vrai désert…
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