Texte : Morgan Couturier – Le président-candidat a choisi la symbolique du 8 décembre pour déambuler entre les installations de la Fête des Lumières. Déçu comme beaucoup par le contenu de cette dernière, Jean-Michel Aulas souhaiterait revenir à des standards plus élevés.
Les moins au fait de la politique locale se sont fait piéger. « C’est le maire de Lyon ? », questionnèrent alors certains, interloqués par l’attroupement autour de Jean-Michel Aulas, alpagué de toutes parts. Pourtant, si sa victoire est attendue et grandement espérée, l’ancien président de l’OL n’est que « candidat pour l’instant », aima-t-il répondre.
En dépit des sondages – dont celui de Lyon Mag – le donnant largement favori, l’instigateur du mouvement « Cœur Lyonnais », le sait : la partie est encore loin d’être gagnée. Alors en ce 8 décembre, ce dernier opta pour un bain de foule aux côtés d’une « équipe fantastique qui s’agrandit de jour en jour ».
Un lancement le 8 décembre ?
Accompagné de ses fidèles compagnons, Pierre Oliver, Florence Verney-Carron, Emmanuel Hamelin, Édouard Hoffmann, Samuel Soulier ou Pauline Grosjean, le candidat put prendre le pouls des Lyonnais, écouter « un certain nombre d’idées », retenir les bonnes et écarter les mauvaises. Parmi elles : une Fête des Lumières exempte de polémiques qui ternissent l’image de Lyon.
« Là, le 8 décembre arrive un peu en fin de course. Ça peut être le lancement d’une fête plus symbolique », glissa-t-il, avouant toutefois qu’une telle organisation mériterait plus de réflexion. « Est-ce qu’il faut étirer un peu plus la fête ? À voir, mais cela donnerait plus de valeur symbolique à la fête du 8 décembre », précisa l’adversaire de Grégory Doucet.
Étendre la fête des Lumières à tous les arrondissements
Une chose est sûre, Jean-Michel Aulas se veut le garant du 8 décembre de notre enfance. À l’opposé du maire écologiste et de ses œuvres politiques très polémiques, le fondateur de Cegid a ainsi assuré vouloir revenir à quelque chose de plus artistique, « avec plus d’émotions et avec des gens plus spécialisés ».
« On a vraiment envie d’un futur à base de culture et là, on se sent un peu frustré. Il y a des choses moins artistiques que ce qu’on aurait souhaité », a-t-il évoqué avec beaucoup de diplomatie, suggérant également d’ouvrir l’événement à tous les arrondissements. « Ça permettrait de mieux le répartir », ajouta-t-il, avant de s’adonner au jeu des selfies et des échanges avec les commerçants.
En soutien à la police municipale
Sur sa route, l’ancien président de l’OL en profita également pour glisser un mot aux policiers insultés avec des messages haineux par le mouvement écologiste « les soulèvements de la terre ». L’occasion de placer une pique discrète à quelques élus de verts, à commencer par Samuel Mecklenburg, adjoint à la… Culture à la mairie du 4eme arrondissement.

Échange informel avec les policiers sous les fenêtres de Grégory Doucet
Sur Instagram, l’élu en sandales s’est félicité d’une « effraction lumineuse qui impose une vérité crue ». « Ces messages interrogent sur le fossé béant entre une police municipale garante du soin de proximité et une police nationale dont la doctrine l’enferme dans une violence systémique scientifiquement avérée ».
Tout l’inverse de Jean-Michel Aulas, qui a préféré tendre la main aux hommes en bleu : « Heureusement que vous êtes là. Avec moi, vous serez défendus » !





















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