Texte : Margaux Nourry – Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Fabrice Pannekoucke s’est rendu en Arménie pour conduire une mission officielle de coopération.
Le travail engagé il y a deux ans par Laurent Wauquiez n’a pas été abandonné. Bien au contraire. Il a même été poursuivi par son successeur, Fabrice Pannekoucke à travers la signature d’une convention de coopération décentralisée franco-arménienne dont les 5èmes assises ont eu lieu à Goris.
Accompagné par l’ambassadeur de France en Arménie Olivier Decottignies, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a en effet accepté l’invitation des autorités nationales et de la Préfecture de Syunil.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes contribue au développement de l’Arménie
Sur place et dans un contexte régional tendu, la collectivité s’engage dans plusieurs domaines-clés tels que la santé, l’agriculture, l’emploi, la jeunesse ou encore la formation professionnelle.
L’une des initiatives de terrain menées par la Région est un bus destiné à la santé buccodentaire des habitants du Syunik.
Ces échanges ont ainsi permis d’identifier de nouvelles pistes de travail, de faire le point sur plusieurs projets de terrain concrets, alors que le bilan est d’ores et déjà jugé « très positif avec des effets concrets sur la population ».
Hormis la région du Syunik, la Région Auvergne Rhône-Alpes s’illustre également sur l’ensemble du territoire arménien, en témoigne son appui en faveur des populations réfugiées d’Artsakh.
Asseoir son influence
Sur place, la collectivité trouve également son compte. En effet, cette dernière a déjà entrepris un accompagnement sur divers projets francophones via le Comité Vin Auvergne-Rhône-Alpes dédié au développement de la viticulture et de l’œnotourisme ou encore l’Université Française en Arménie (UFAR) avec la promotion de l’enseignement supérieur et de la francophonie.
Pour cela, le moyen de coopération et de développement le plus simple fut rapidement identifié : le jumelage. Celui-ci permet ainsi de « conjuguer l’action des collectivités françaises et arméniennes autour de projets concrets, de mutualiser les expériences et de promouvoir une coopération structurée, durable et humaine ».
D’ailleurs, six communes de la région (Vienne, Bron, Saint-Chamond, Le Puy-en-Velay, Montélimar et Mornant), étaient invitées à participer à la mission.
« La Région se tient aux côtés du peuple arménien »
L’honneur d’ouvrir ces Assises a été offert à Fabrice Pannekouck, dont l’intervention fut « saluée par son exemplarité et la clarté de sa vision stratégique ». Le but : présenter le modèle de coopération porté par la Région Auvergne Rhône-Alpes et son réseau de villes jumelées.
Au vu du contexte régional, le président en a profité pour rappeler le soutien de la collectivité. « Lorsqu’un territoire est attaqué, lorsqu’il est une cible, le fait de dire que nous sommes son partenaire, cela signifie que nous nous plaçons à ses côtés, que nous faisons le choix d’être avec lui dans les épreuves qu’il traverse », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : « Dans la douleur comme dans les projets d’avenir, la Région se tient aux côtés du peuple arménien ».
Face aux menaces qui pèsent sur la province du Syunik, la présence de la Région est un signal fort envoyé à l’Arménie. « La coopération décentralisée est un acte de solidarité, de paix et d’avenir. Comme l’a initié Laurent Wauquiez, nous continuerons d’agir aux côtés du Syunik et de nos partenaires arméniens, avec constance et responsabilité », a-t-il conclu. Un engagement au long terme donc, dans un pays dont ce soutien ne sera pas de trop, qui plus est dans un contexte aggravé par le conflit opposant l’Israël à l’Iran.
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