Texte : Morgan Couturier – Ancien député et président du Département du Rhône depuis 2015, Christophe Guilloteau a reçu les insignes de chevalier de la légion d’honneur, le 18 juin dernier. Une date hautement symbolique pour ce gaulliste averti.

Homme d’action, dont la naissance un certain 18 juin aura dessiné les prémices de son engagement, Christophe Guilloteau a donc rejoint le panthéon de ces hommes qu’il admire, en recevant « cette décoration qui l’honore » : la légion d’honneur. Une reconnaissance remise par la préfète de région, Fabienne Buccio, dans les salons d’honneur de l’Hôtel du Département du Rhône.

Et puisque l’ancien député du Rhône aime à s’inspirer des grands penseurs de l’histoire, il sut subtilement invoquer Malraux pour réaffirmer que ce que « l’Esprit voit, le cœur le ressent ». D’émotions, il y eut, en effet, tant le président du Département du Rhône a su s’entourer tout au long de son parcours de soutiens, de ses fidèles collaborateurs, Michel Thien et Laurent Ville, à ses proches, sa compagne Sophie Cruz, ses enfants et sa mère, « venue de loin, malgré ces 93 printemps ».

Ses 5 hommes de référence

Surtout, le président du Conseil national des Sapeurs-pompiers volontaires, a profité de cette décoration à 5 branches pour honorer ses cinq « hommes de référence » : Bonaparte, son inspiration, le général De Gaulle, Jacques Chirac, source de son engagement en 1981, l’ancien député Jean Besson et enfin son père, à qui il aurait aimé offrir cette Légion d’honneur.

« Enfant du Rhône » qui aimait jouer dans les bacs à sable de « la cour et les jardins publics de la Préfecture », Christophe Guilloteau doit surtout cette distinction à son engagement pour la France, son poste de vice-président de la commission de la Défense, lui ayant valu « de se déplacer sur de nombreux terrains de guerre ou de conflits ».

Mais lorsque son âge (57 ans, ndlr) est « celui de la constitution », on ne peut croire que cette Légion d’honneur est un aboutissement. Christophe Guilloteau a encore beaucoup à donner.