Par la rédaction – Investi par l’UDR d’Eric Ciotti, Alexandre Dupalais a été chargé de rassembler l’ensemble des droites souverainistes et patriotes de la capitale des Gaules.
Sous le parrainage du porte-parole du RN, le député Laurent Jacobelli, en présence des deux députés RN du Rhône Jonathan Gery et Tiffany Joncour, environ 150 sympathisants et militants se sont rassemblés dans le cœur de la ville pour écouter la profession de foi de leur candidat.
Attablés au Baradis, rue de la République, les parlementaires ont condamné les 25 ans de mandat écolo-socialiste « faisant de Lyon » le spectre de l’idéologie gauchiste. « Il y a urgence de marquer une rupture nette et franche avec les écolos et la désastreuse gestion macroniste ».
Des mesures fortes « pour redonner à Lyon son rang ».
D’abord sur le plan sécuritaire avec le doublement des effectifs de police et l’ouverture de commissariats de proximité dans chaque quartier. Avec la création d’un centre de surveillance vidéo actif et permanent. Et de prôner une tolérance zéro pour les infractions et les incivilités.
La sérénité retrouvée passera aussi par la mise en place d’organes de concertation pour les riverains et les commerçants. Le trentenaire aspire à la mise en œuvre d’une écologie de bon sens, non pénalisante pour l’activité économique et pour la création d’un plan d’urgence pour les commerçants du centre-ville.
Créer des créneaux de stationnement gratuit
En matière culturelle, l’avocat de 33 ans propose d’instaurer l’accès gratuit aux musées et promouvoir la mémoire et le patrimoine, un terme inconnu des écologistes. Mais aussi de supprimer les subventions nombreuses et abusives aux associations anarchiques d’intégration et d’aides sociales.
Déjà très actif sur le terrain, le candidat et son équipe recueillent le désarroi et les plaintes de nombreux Lyonnais. « Il faut un capitaine à la tête de ce vaisseau à la dérive » précise AHD. « Redonner son rang à notre si belle ville et retrouver un cadre de vie où il fait bon vivre ».
Quel est son espace politique à côté d’Aulas ?
Alors que Jean-Michel Aulas a entrepris de ratisser large, de la droite LR jusqu’au centre gauche, la campagne de celui qui se revendique l’unique et le seul candidat d’union des droites s’avère délicate. L’espace politique de la droite nationale dans Lyon intramuros est faible (entre 10% et 15% aux législatives 2024).
Néanmoins, la campagne vient juste de démarrer et l’on ne connait pas encore les contours du programme de JMA ni ses soutiens. L’annonce des premières concessions au camp macroniste révélées par Actu Lyon – à savoir le maintien de la politique des pistes cyclables – a déjà semé le trouble chez ses partisans.
Si l’ancien président de l’OL réitère ce type de csc*, il offrira une fenêtre de tir au candidat UDR-RN qui a choisi pour l’instant de ne pas insulter l’avenir. Mais qui pourrait – comme le rêve aussi Georges Képénékian – être l’arbitre du second tour.
* contre son camp
0 commentaires