Texte : Morgan Couturier – Fraîchement arrivé en terres émiraties, Tom Morin voit sa passion pour l’immobilier être décuplée. Même s’il fut longtemps animé par l’envie de s’exporter en Floride, l’ancien pensionnaire du cabinet Omnium vit son « Dubaï Dream ». Une plénitude que le jeune homme fait rejaillir sur ses clients séduits par ses recommandations.
À le voir manquer inlassablement ses smashs face à ses opposants lyonnais, là sur ces courts du complexe de la Meydan Academy foulés par Nadal, Djokovic et Federer, on pourrait croire que la capitale des Gaules lui manque un peu. Puis le sérieux des affaires le ramène à la raison. Oublié le padel, l’immobilier revient vite au centre des attentions.
« Je suis tellement animé par le projet que je n’ai jamais eu le cafard », soutient-il, la défaite sitôt évacuée. Il faut dire que Tom Morin a trouvé son terrain de jeu. Celui de ses succès et de son épanouissement. Nul besoin, en effet, d’échanger quelques balles avec lui pour comprendre que le jeune homme aime faire les choses bien, proprement. Et que la passion est souvent un carburant bien plus puissant que celui vendu par son pays d’adoption.
À 25 ans, il est même agréable de le voir autant épris par un métier que son père Fred semble lui avoir injecté dans ses biberons. Et tant pis si cela fut orchestré à Saint-Étienne, sa ville de naissance, les dossiers d’immobilier d’entreprise de son paternel ne mirent pas longtemps à dessiner sa vocation.
« À partir de 18 ans, j’ai compris que je voulais faire ce métier. Alors je me suis débrouillé pour entrer chez Omnium à Lyon. Ce fut une super école », raconte l’intéressé, très vite pris par l’envie de voir autre chose. Ailleurs. « Je me suis dit que je voulais voir un marché plus dynamique qu’en France. J’avais besoin d’aller sur autre chose et de passer un step. Alors j’ai commencé à regarder vers les USA, l’Asie et j’ai vu qu’à Dubaï, il y avait pas mal d’opportunités », expose-t-il, conquis par cette terre où « tout le monde s’installe pour réussir dans son domaine d’activité ».
« Il y a une mentalité très intéressante où les gens te font confiance »
« Une ville du futur » à la « mentalité très ouverte », à l’intérieur de laquelle Tom Morin a trouvé de quoi briller. Et ce, depuis trois mois, au sein de l’agence immobilière Stone Invest, implantée sur place depuis cinq ans.
« J’ai sollicité les cinq principales agences francophones off plan (sur plan, ndlr). J’en ai rencontré quatre sur les cinq et j’ai trouvé que le dirigeant de cette structure apportait une véritable plus-value, par le côté financier qu’il avait. On axe vraiment notre travail là-dessus. Quand on conseille un investisseur, on ne va pas lui expliquer qu’il y a trois piscines et deux salles de sport. L’idée est de lui montrer, par de la data, comment il va réaliser de la plus-value sur son investissement. Surtout que la concurrence est très importante et parfois féroce. À 6 000 kilomètres, tu peux faire gober n’importe quoi », explique-t-il, alors que s’avancent face à lui des particuliers ou des professionnels prêts à investir pour « louer et faire du rendement ou revendre et faire de la plus-value ».
« Le financement, ce n’est pas un financement sur 20-25 ans, c’est un financement direct avec le promoteur, qui va lisser la dette sur 3 à 8 ans, avec une partie pendant la construction et une autre partie à la remise des clés », détaille-t-il, le marché immobilier profitant des projets infinis de l’émirat, et ce, même si la demande demeure toujours plus forte que l’offre.
« Il y a beaucoup de choses à faire ici, c’est prenant et mobilisant », évoque ce passionné de sport, chargé d’identifier les promoteurs et les projets les plus sérieux, de façon à rassurer des clients souvent établis à des milliers de kilomètres. Pour autant, si le marché du neuf demeure aujourd’hui le cœur du métier, Tom Morin se tient prêt à s’infiltrer sur autre un secteur, en plein développement : le segment des marchands de biens.
« Ça me plaît beaucoup », soutient-il, prouvant ainsi sa détermination à réussir et à s’établir sur place. « Tu commences réellement à être efficace au bout de trois ans. Au bout de cinq ans, je pense que tu es bien établi », dévoile le Lyonnais. Il faut dire que sur place, l’énergie véhiculée par Dubaï semble correspondre à sa personnalité et à sa motivation. Au point de donner raison à Zola : « la passion est encore ce qui aide le mieux à vivre ».
Ses adresses :
- The Adress Downtown : un hôtel 5 étoiles dont la belle terrasse et le bar offre une vue magnifique sur le Burj Khalifa. Un lieu idéal pour travailler ou boire un café.
- Zuma : un restaurant japonais installé dans le Dubai International Financial Centre
- Emirates Golf Club ouvert depuis 1988 dans Emirates Hills 2
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