Texte : Morgan Couturier – Diplômée de l’institut Vatel, Manon Borg s’épanouit au sein du prestigieux hôtel Mandarin Oriental Jumeira. Un cadre attrayant pour cette Lyonnaise de 26 ans, chargée du marketing et des relations publiques.
Sur la plage ensoleillée, le décor des coquillages et crustacés a beau ne pas être adapté à ses talons satinés, Manon Borg se sent pourtant comme un poisson dans l’eau, là, les pieds posés sur le sable de la plage attenante à l’hôtel Mandarin Oriental Jumeira. Non pas que la jeune femme ait l’habitude de procrastiner, bien au contraire. Elle laisse déjà sa trace, au sens propre comme au figuré, à force de travail.
« On travaille beaucoup, mais les gens sont reconnaissants. On me le rend bien. Ici, quelqu’un qui donne tout est vite récompensé », valide-t-elle, son tailleur blanc ne passant pas inaperçu, au milieu de ce flamboyant décor. Émerveillée comme bien des clients, la Lyonnaise a été recrutée il y a plus d’un an et demi pour officier au sein du service marketing, relations publiques et médias de l’établissement.
« Pour moi, c’est le meilleur hôtel de la ville. Il est raffiné, élégant, à la pointe du luxe », vante-t-elle, ce mot renvoyant à un attachement de longue date, le sens du détail propre au luxe ayant captivé l’expatriée depuis son plus jeune âge. Et si sa tenue, parfaitement présentée, vient prouver que l’intéressée prend plaisir à ce que tout soit « carré de A à Z », celle-ci a trouvé en cet hôtel le point de chute idéal à ses aspirations.
« Le marketing à Dubaï, c’est vraiment différent de la France. C’est un marché dynamique, où il faut toujours être à la pointe de l’actualité, être réactif, pour proposer sans cesse des concepts innovants. Il faut trouver comment se différencier », explique cette ancienne pensionnaire de l’InterContinental Paris Le Grand.
« Ici, je vis la vie que je veux vivre »
Le cadre avait beau présenter un certain standing, celui-ci demeura insuffisamment puissant pour retenir la Villeurbannaise, lassée de son quotidien parisien. « Rien ne me retenait, alors je me suis dit « let’s go Dubai ». La ville cochait toutes les cases. Et il est facile de trouver des opportunités. Au départ, je pensais ne faire qu’un an, mais j’évolue très rapidement. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je me retrouve avec un appartement avec vue sur le Burj Khalifa, avec piscine et salle de sport. Ici, je vis la vie que je veux vivre. Cela étant, ce n’est pas parce que tu pars à Dubaï que tu vas perdre tes valeurs. Tu choisis ton chemin », poursuit ce bout de femme de 26 ans, animée par ces émotions, parfois uniques, que lui procure cet établissement premium.
Un sentiment que la salariée doit reproduire sur feuille. « Nos clients veulent ressentir quelque chose. Nous, au service marketing, devons trouver ce qui va les marquer. C’est de la créativité à 100 % », décrit-elle, en sillonnant à travers les palmiers de la piscine. Et même si certaines habitudes simples, très tricolores, viennent à lui manquer — à l’instar d’aller « acheter son pain en bas de l’immeuble » — les quelque 200 chambres du Mandarin Oriental Jumeira et son hall orné d’arbustes lumineux la ramènent rapidement à une certaine délectation.
Au point de réfléchir à s’établir plus longuement au Moyen-Orient. Dans le cas contraire, dans ces inévitables périodes de mou où l’éloignement vient à effriter notre bulle d’épanouissement, Manon Borg a trouvé un remède ô combien vivifiant : profiter de la situation géographique pour s’envoler vers d’autres plages.
Celles des Maldives notamment, accessibles à moindre coût, à seulement trois heures d’avion. Un luxe. Un de plus. En somme, une vie de rêve, prête à donner raison à ce proverbe local, faisant dire que « si l’on ne se moque pas de vos rêves, c’est qu’ils ne sont pas assez grands » !
Ses adresses :
- Tasca by José Avillez, un restaurant portugais étoilé, situé au sein du Mandarin Oriental Jumeira
- Casa Amor Dubaï
- Mama’esh, un restaurant palestinien
- Le club de bien-être, Seven Wellness Club
- Surf Club, le beach club situé sur la palme
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