Texte : Morgan Couturier – Projetez-vous dans le temps, jusqu’à ce souvenir de « Ratatouille », dans lequel le film d’animation fait l’éloge d’une symphonie bien singulière : le crépitement du pain. Vous l’avez ?
Dans le cas contraire, on ne saurait trop vous conseiller de faire un saut à la boulangerie, là même où les rayons font la part belle à de croustillants pains de campagne. À des baguettes aussi, tradition oblige. Suivant l’heure, on peut aussi joindre l’utile à l’agréable en découpant un quignon ou en comblant un petit creux, au gré d’une viennoiserie.
Le parfum de la tradition
Il faut alors se vouer à leur pâte brillante, signe d’un produit riche en beurre. N’est-ce pas là toute cette gourmandise que l’on attend d’une bonne boulangerie ? Soyez-en sûrs, Philippe Jocteur veille… au grain, alors que ses préparations font le bonheur de grandes tables de la gastronomie, dont la plus illustre : le restaurant Paul Bocuse et ses brasseries.
Aux Halles du même nom, la Maison Jocteur a d’ailleurs pris soin de conserver ces pièces maîtresses : des cakes à la praline, d’inévitables tartes au même parfum ou des brioches sucrées.
Au goûter, on craque tout aussi facilement pour une part de tarte ou de succulents cannelés, moelleux à souhait. Autant de raisons de venir et de revenir. Il n’y a pas d’heure pour un petit plaisir. Pour une douceur sucrée. Ou pour la boulangerie Jocteur, tout simplement.
Pour les fêtes :
Il se dit que la maison est la référence en la matière et que l’on ne peut apprécier une vraie tarte à la praline, sans être passé par la boulangerie Jocteur. Soit, puisque ce dessert est devenu un emblème de la ville, autant emporter avec soi cette pâte fine, résultat d’une recette vieille de 30 ans sur laquelle repose un juste accord de pralines concassées et de crème fraîche. Un must pour terminer le repas.
Tél. 04 72 77 52 50





















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