Texte : Morgan Couturier – Larguez les amarres et hissez haut la grande voile : puisque Monsieur Paul lui-même aimait piocher ses poissons en pareil endroit, il doit bien avoir une raison pour un tel arrêt.
Sûrement parce qu’en passant devant la Maison Pupier, on respire soudainement la Bretagne et la Vendée. Sans avoir le temps de commander, on embarque avec délectation à bord du navire du MOF Cédric Béjaoui, direction la côte et ses récits de petites pêches françaises.
On lui laisse conter combien ses poissons sauvages sont frais, débarqués au petit matin avec leurs couleurs encore bien vives. « Un poisson doit avoir les yeux bien vitreux », conseille-t-il. Doit-il nous faire de l’œil ? Peut-être un peu, mais après tout, comment ne pas succomber pour cette maison fondée en 1947, devant laquelle on louche sur la chair fine d’un rouget, l’orange intense d’un saumon et l’épaisseur des Saint-Jacques ?
« Choisir son poisson, c’est tout un art »
« Choisir son poisson, c’est tout un art », explique l’institution, armée de mareyeurs et ostréiculteurs passionnés. Car oui, au-delà des flétans et des lottes, la Maison Pupier n’oublie pas qu’une escapade en mer se termine souvent par un banquet.
Quoi de mieux dès lors, que quelques couteaux, des huîtres normandes, une belle langouste bretonne et un assortiment de bulots pour avoir envie de poser ses valises ? Le tout, à la santé du capitaine, évidemment ! Dans le cas contraire, vous risqueriez de regretter de ne pas l’avoir écouté !
Pour les fêtes :
Avec la Maison Pupier, ce n’est pas l’Homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’Homme, avec, au bout de la jetée, une belle boîte de caviar Sturia, un beau bar et un rayon traiteur prêt à déborder. À la carte, un incontournable saumon fumé, divers vol-au-vent et de belles terrines. Festin en vue !
Tél. 04 81 91 25 75





















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