Texte : Morgan Couturier – Lancée il y a neuf ans, avec une première boutique nichée dans le 2^e arrondissement, la marque de joaillerie Helena Joy s’affiche depuis peu, sur le cours Vitton. Un deuxième pied-à-terre idéal pour la fondatrice Sandie Illouz, dont les créations, à base de pierres précieuses et de diamants, ne cessent de séduire hommes et femmes.

Il faut croire que cela va de pair avec le personnage et son irrémédiable envie de créer. Jusqu’alors, il suffisait d’arpenter la rue de Brest, pour comprendre que les collections Helena Joy de Sandie Illouz n’ont de cesse de foisonner. « On n’a pas une seule collection par an. Toutes les semaines, j’ai un nouveau modèle qui sort », confirme la fondatrice, dont l’inventivité contagieuse conduit aujourd’hui à l’édification d’un ouvrage plus profond. Non pas d’une nouvelle boucle d’oreille, d’un nouveau sautoir, d’un collier et autres bagues tendances, mais à la constitution pure et simple d’un nouvel écrin « intimiste, précieux et chaleureux », de 50m², établi depuis le 10 décembre, au 50 cours Vitton, dans le 6^e arrondissement.

« J’avais beaucoup de demandes de clients du 6^e et de la même façon, je voulais une boutique où les clients pouvaient entrer et sortir facilement, pour des évents ou de simples rencontres », poursuit cette ancienne spécialiste du bijou fantaisie à grande échelle, à destination du marché asiatique. Une autre époque, révolue depuis neuf ans et cette prise de conscience qu’apporte parfois la quarantaine. « On m’a dit lance ta propre collection. Alors j’ai mis sur Facebook mes micro-collections et mes bijoux ont suscité un tel engouement que je me suis prise au jeu », poursuit la directrice.

« J’habille beaucoup les oreilles. Je trouve ça très joli d’avoir les oreilles bien habillées »

Dès lors, comme sa fille… Helena, bien des années plus tôt, l’enseigne de joaillerie fut enfantée avec succès, laissant apparaître une séduisante maîtrise de la pierre précieuse, régulièrement mise en valeur sur ses bijoux. « Je fais beaucoup de sur-mesure. C’est ma spécialité. J’adore créer et rendre les gens beaux. Je veux sortir le meilleur de chacun et comprendre leurs idées, alors j’essaye de toujours trouver quelque chose de différent. Si c’est pour faire du Dior ou du Cartier, je ne vois pas l’intérêt. Pour moi, la joaillerie doit coller à la peau. Il ne faut pas qu’elle soit embarrassante », avance encore la Lyonnaise, dont les créations sont prêtes à égayer le corps des femmes, des hommes ou même des enfants. Et ce, « pour tous les budgets ».

La renaissance des bijoux anciens

Puis vient enfin cette autre histoire. Ou plutôt celles de ses clients, que Sandie Illouz aime écouter, à l’heure de prendre connaissance des récits entourant tous les bijoux anciens. Des biens à restaurer, souvent précieux, autant dans leur composition que dans les sentiments qu’ils peuvent procurer. « Nous travaillons beaucoup sur ces bijoux que l’on peut retravailler et mettre au goût du jour », dépeint la créatrice, dont les dires s’illustrent en fond de boutique, avec l’installation d’un atelier de réparation. Autant de raisons de tomber sous le charme d’Helena Joy et de passer la bague au doigt à une clientèle de plus en plus fidèle. Désormais étendue au 6^e arrondissement, l’idylle qui ne semble pas près de s’arrêter.

Helena Joy
25, rue de Brest – Lyon 2^e ou 50, cours Vitton – Lyon 6^e
> Plus d’informations sur www.helena-joy.com