Texte : Marco Polisson – Pas encore débutée mais déjà doublement polémique, l’édition 2025 de la Fête des Lumières fait déjà parler d’elle.
« On savait qu’ils n’avaient pas la lumière à tous les étages, mais là c’est un festival ». Derrière son comptoir, Geoffrey* file tristement la métaphore en découvrant la nouvelle provocation des élus écologistes à l’encontre de sa profession. Elle fait suite à celle des Lumignons des Cœurs attribuée cette année à un mouvement politique pro-immigration.
Son courroux est partagé avec les adhérents de l’UMIH 69 (première organisation professionnelle des cafés, hôtels, restaurants, établissements de nuit & traiteurs), qui annonce qu’elle ne renouvellera pas son partenariat avec la Ville de Lyon pour la Fête des Lumières 2025.
La concurrence déloyale institutionnalisée
Cette décision est motivée par un désaccord concernant l’organisation de l’événement, notamment la mise en place d’un food court géant sur la place Bellecour, jugée préjudiciable aux établissements locaux. Organisé par Café Cousu, il accueille dans des containers des prestataires pour 139 euros (tout compris) pour 4 jours ! Véridique.

Les écologistes promeuvent la gastronomie en container sur la place d’honneur de la capitale des Gaules – Photo CAPSA
« Dans la capitale de la gastronomie, et plus de 2000 restaurants intramuros, avons-nous vraiment besoin de cette offre supplémentaire ? » s’interroge Thierry Fontaine, son président qui a reçu le soutien des instances nationales de l’organisation via Franck Chaumes, président de la branche restauration.
Associé-gérant de plusieurs établissements lyonnais (Maze, Café des Adjoints, Loft…), Thierry Fontaine est connu pour son franc-parler. Depuis l’annonce de la rupture, ses oreilles ont sifflé à proximité de la mairie centrale, transformée en ZAD écolo bobo. Pas de quoi impressionner celui qui a toujours privilégié le dialogue… avec les sourds.
« Les donneurs de leçons et leur expérience… »
« Depuis deux jours, j’entends cette douce musique jouée par certains politiciens, à savoir le doux refrain de la “non-concurrence déloyale”. J’aimerais tant que ces musiciens donneurs de leçons me racontent leur expérience de chefs d’entreprise » en visant de façon subliminale le maire et ses adjoints** plus connus au bataillon des assistés que des entrepreneurs.

Et le restaurateur de conclure : « Des leçons, j’en prends chaque jour. Mais je préfère les recevoir d’entrepreneurs qui savent ce que “créer de la valeur” veut dire, ceux qui ont prouvé, par leur réussite, que leurs conseils reposent sur du concret, pas sur des discours ».
Autre sujet de discorde : les illégaux qui font le tour de France des fêtes
L’UMIH du Rhône critique également la présence de structures éphémères qui concurrencent les acteurs économiques locaux sans respecter les mêmes obligations. Et ce, alors que la profession subit de plein fouet la crise du pouvoir d’achat et les travaux écolos entrainant une baisse de son chiffre d’affaires de 30%…

En attendant « un dialogue constructif », l’UMIH du Rhône suspend sa participation officielle à l’édition 2025, tout en continuant à défendre les intérêts des professionnels du territoire. Elle souhaite que la Fête des Lumières reste fidèle à ses racines et valorise le savoir-faire lyonnais.
* Pour lui éviter des représailles – notamment pour les autorisations de terrasse – le prénom a été changé.



















Bin voilà on en est là !!! Rien à ajouter sinon que de bien aller voter !!!
ah ça évidemment. bien voter c’est vital pour Lyon.
il faut que doucette le parigo et Bernardo le crado dégagent au plus vite en mars 2026….il ne faut plus laisser les gauchiasses aux vélos cargo continuer à prendre le pouvoir, il faut pour cela aller voter en nombre pour vite vite vite dégager ces horreurs d’escrologistes. le cauchemar doit cesser.
Il me semble que ces marchands ambulants sont quand même de Lyon ? Est ce que ces restaurants proposeraient de la vente à emporter ? Car ce n’est pas le même public
Les restaurants du centre affichent tous complets avec des menus spécial fête des lumières qui triplent le tarif, pour ma part je trouve cette food court dans l’air du temps, d’ailleurs ça ne vise probablement pas le même public que les restaurants traditionnels.
Et si ça permet d’éviter d’acheter quelque chose à manger à un vendeur à la sauvette, un macdo ou autre kebabier faute de choix, que du positif (je ne suis pas du tout écolo, mais je pense qu’il y a bien d’autres choses à leurs reprocher que leurs ‘rares’ bonnes idées…).
En ces temps perturbés, je comprends votre désarroi. Cela dit , de jeunes mineurs, des personnes sans logis digne de ce nom . Ne serait-il pas judicieux de remettre au goût du jour ce qui est inscrit sur chaque fronton de chaque mairie ?
Encore 109 jours. C’est peu mais encore beaucoup trop. Lyonnais et habitants de la Métropole, réveillez-vous.
C’est la croix et la bannière pour trouver un restaurant où il reste de la place pour dîner pendant la Fête des Lumières. (Au bout de 25 coups de fil j’abandonne…)
Je trouve donc pratique d’avoir une offre de restauration sur la place qui est complémentaire de celle proposée par les restaurants.
Au lieu de se plaindre, pourquoi est-ce que les restaurateurs lyonnais ne s’associent-ils pas pour mettre en place une plateforme de réservation en ligne mutualisée permettant de voir dans quels restaurants et à quel horaire il reste de la place pour faciliter la vie des clients ?
tous ces Wookist qui veulent au nom de leur idéologie dérangée effacer nos traditions.. notre culture.. notre histoire..me désole. .. RÉSISTANCE..
Les restaurants lyonnais n’ont pas vraiment joué le jeu ces dernieres annees. On arrive jamais à trouver un restaurant lors de la fête des lumières, impossible de réserver à l’avance non plus..et pas d’offre àemporter. Je trouve donc l’initiative très sympa et on est sur de ne pas rester le ventre vide à errer de resto en restos…
Le vrai problème c’est pas tant le food court mais plutôt que dans beaucoup de rues on ne peut plus installer de stand devant les restaurants/bars comme avant..