Texte : Morgan Couturier – En passant rue Émile Zola, les nouveaux travaux orchestrés par les écologistes n’ont pas échappé au collectif des Défenseurs de Lyon. Un nouvel exemple de « gabegie ».
On prend les mêmes et on recommence. Voilà en substance ce que pensent les commerçants de la rue Émile Zola, alors que cette dernière subit à nouveau les affres des travaux, cinq mois après l’inauguration de sa transformation, le 11 décembre dernier. Une requalification en trompe l’œil qui donne lieu à des embouteillages récurrents.
En effet, la voie pavée chère à Grégory Doucet, friand amateur de cette « zone de rencontre », apparaît à nouveau éventrée et ouverte aux camions de chantier. Une scène surprenante alors que la requalification de cette dernière, devait apporter « une nouvelle qualité de déambulation ». Selon les ouvriers interrogés sur place par Gérard A., un riverain journaliste, la pose de joints de dilatation a été oubliée lors des travaux pour cause de précipitation…
La facture s’alourdit à nouveau
La transformation de la rue avait déjà été vivement critiquée pour la durée des travaux, orchestrés de mai 2023 à novembre 2024. Et ce, pour un coût total estimé à 800 000€, à en croire les chiffres fournis par la Ville et la Métropole de Lyon qui en ont fait un totem de leur « Presqu’île apaisée ».
« Un tel niveau d’amateurisme et de mauvaise gestion, c’est à pleurer », s’insurge ainsi le collectif des Défenseurs de Lyon, lassé de ces chantiers à répétition et de cet énième gâchis d’argent public. D’autant que le mise en sens interdit d’une partie de la rue est source de confusion pour les automobilistes.
En effet, la rue Émile Zola s’ajoute tristement aux multiples réfections de pistes cyclables flambant neuves, que ce soit quai Claude Bernard ou quai Sarrail, mais aussi sur la rue Port du Temple, éventrée quelques jours après son ouverture.
« On recommence avec vos impôts et les compliments de la mairie et de la Métropole de Lyon, sous vos applaudissements », publie le collectif en guise de conclusion, dans un sentiment de désespoir à peine voilé.
Comme pour tout chantier, public ou privé, il y a une logique de garantie. S’il y a un défaut, celui-ci est réparé aux frais de l’entreprise qui est intervenue ou de son assurance, que ce soit pour la réfection d’une rue, la rénovation d’un appartement, la construction d’une piscine, etc.
Donc inutile de crier au loup, on est simplement là en face de quelque chose de très classique dans le BTP…mais encore faut-il s’y connaitre un minimum.
ce que vous dîtes vaut pour les particuliers mais, quand il s’agit d’argent public, les entrepreneurs font repayer sinon ils traînent : alors l’état préfère repayer….à nos frais !
les entreprises de BTP ne font que suivre un cahier des charges. Qui a fait l’étude, qui la verifier avant de lancer l’appel d’offres. Dans tous les cas, la maitrise d’oeuvre reste la ville de Lyon ou La Métrole. A chatge de ceux qu’y ont commandé les travaux….
bof
très juste
Merci pour ce commentaire qui remet l’église au milieu du village!
Votre commentaire est confirmé par le récent article du Progrès sur le sujet.
J’imagine que pour éviter toute polémique, ce fait essentiel sera ajouté dans l’article 🙂
Totalement faux cher Monsieur. Nous sommes sur un appel d offre de marché public. Et donc cela dépend uniquement du cahier des charges qui a été accepté ou non par le responsable du projet et le signataire. Évitez donc de parler si vous ne connaissez pas votre sujet.
l’exemple même de l’irresponsabilité, imaginons que Doucet ait refait le carrelage de de maison de campagne il y a quelques mois et qu’il ait envie de passer un tuyau… pour sur qu’il se ferait engueuler par sa femme… et qu’il toucherait au carrelage
rue de l ancienne préfecture rénovée mais triste car sans îlot de verdure !
il semble que l on a pas prévu d évacuations pour les eaux de pluie car on patauge des qu il pleut. des trousseau apparaissent sur la chaussée sans que l on sache à quoi ils vont servir.
Normalement, l’erreur et ses travaux correctifs devraient être aux frais de l’entreprise qui a effectué les travaux.?
tien le président des râleurs
soyez tranquilles, votre argent est entre de bonnes mains, e
lle fructifier à travers les pavés, le bitume et autres matériaux (c’est bon pour l’ecologie)….travaillez bonnes gens.
Bien dit !
Doucet emploie la technique du Sapeur Camembert en creusant des trous qu’il rebouche avec d’autres trous… Sans compter les autres trous dans le budget de la Ville de Lyon !!!
en cas de malfaçon.ce qui est ‘e cas c’est l’entreprise qui pay e et pas les client
c est pas grave notre chère gregory Doucet à la solution, Enlever la gratuité des parkings en aérien pendant le mois d aout..
De plus défaire et refaire des travaux, c est Vraiment de l ECOLOGIE a la Lyonnaise….NON
Vivement les élections municipales pour se débarrasser de ces incompétents notoires. J’ai hâte…