Lyon, mené à la pause, a ramené ce mercredi 20 janvier 2010 une précieuse victoire de Lorient (3-1) grâce notamment à un doublé de Kallström et un bon Lloris, et reste ainsi dans le rythme non loin du podium de la Ligue 1 à l'issue de la 21e journée.

Après le succès ramené de Nancy et les deux victoires enregistrées en Coupe pour débuter l'année, cette nouvelle victoire, si elle n'a pas levé les doutes sur le véritable niveau des Rhodaniens, confirme en tout cas l'embellie de résultat des hommes de Claude Puel. Logiquement menés depuis la 28e minute après l'ouverture du score de Ducasse (1-0, 28), les Gones ont plié sans rompre avant de trouver leur second souffle. Bousculés dans les duels et pris de vitesse par les petits gabarits bretons, les Lyonnais ont eu le mérite de revenir après la pause animés de meilleures intentions. Lisandro Lopez, de près (1-1, 62), puis Kallström d'une remarquable reprise de l'extérieur de la surface (2-1, 71) et d'un centre tir mal jugé par Audard (3-1, 89), ont permis à l'ancien champion de France de renverser la situation. Le mérite en revient également à Claude Puel, l'entraîneur lyonnais qui a osé modifier son schéma tactique dès la 39e minute en remplaçant Pjanic par Gomis pour ainsi disposer de deux attaquants de pointe.

Une nouvelle fois, les Lyonnais peuvent également remercier leur portier Hugo Lloris, auteur de plusieurs parades déterminantes en première période comme en fin de rencontre. Avec ce 2e succès d'affilée en L1, Lyon s'offre un petit plaisir qui était devenu rare: depuis les 7e et 8e journées, jamais les Rhodaniens n'avaient en effet réussi à aligner deux victoires de suite en championnat… Tous les doutes ne sont toutefois pas levés: la lourdeur de la charnière centrale, sa passivité sur certaines actions, notamment sur le but lorientais, a fait passer plus d'une fois des frissons sur le banc lyonnais. Et les passes ratées et les mauvais choix se sont parfois multipliés, au point de générer gestes de colère et de dépit. Pour Lorient, le score apparaît lourd et la défaite amère: le match coïncidait avec l'inauguration de la nouvelle tribune Sud. Devant plus de 17 000 spectateurs, nouveau record du Moustoir, les Merlus ont loupé l'occasion de se rapprocher des places européennes. Comme face à Paris (1-1), Marseille (1-2) ou à Bordeaux (1-4), les Merlus ont flanché: ils ne sont pas encore prêts pour la pêche au gros.