Anthony Plaza. Ses mille et une nuits à Miami, un conte de fée

8 juin, 2023 | Activités à Lyon, Actualités Lyon, Actualités People Lyonnais, LES GENS, VOYAGES ET WEEK-END | 0 commentaires

Texte : Morgan Couturier – Fils de Jeannot Plaza, emblématique propriétaire du 42 à Lyon, Anthony Plaza roule sa bosse du côté de la Floride. Visage très apprécié du Bâoli, le trentenaire se signale depuis peu, du côté de Brickell,
au sein du très réputé restaurant club, Marion.

À l’entendre retracer sa carrière, comme autant de contes enchâssés depuis onze ans, on en oublierait presque que l’intéressé n’a que 34 ans et donc toute la vie devant lui. À parier sur l’avenir, Anthony Plaza en vient même à confirmer un poignant pressentiment : les chances sont grandes de voir le natif de Villeurbanne écouler encore bien des nuits à Miami.

Le Rhodanien y est comme un poisson dans l’eau, fondu dans le décor comme sa chemise au cœur d’une allée de palmiers. À quoi bon changer dira-t- on, lorsque le quotidien l’emporte le long de Biscayne Beach, les dauphins érigés en élégants voisins à ses promenades pédestres ?

Miami Floride

Le Marion à Miami

« Je pense peut-être faire toute ma vie ici », avoue-t-il ainsi. Sur la côte ouest tout au plus, mais aux Etats-Unis plus sûrement. Une façon d’honorer la citoyenneté américaine, dont les bienfaits doivent lui profiter très prochainement. Une bien belle reconnaissance pour ce Lyonnais, débarqué en Floride à seulement 23 ans, dans le sillage d’une première expérience à Orlando, aux côtés de Mickey et de Jérôme Bocuse.

Si l’aventure ne dura qu’un an, celle- ci fut suffisante pour dresser les contours de son rêve américain. Un souhait profond dont les fondations sont toutefois à retrouver bien des kilomètres plus loin. En France. À Cannes, théâtre d’un crochet sur la Côte… d’Azur, au bord de laquelle Anthony Plaza put parfaire ses armes dans la restauration festive.

« Pendant deux ans, j’ai travaillé au Bâoli », retrace-t-il, profitant de l’occasion pour saluer la carrière de ses parents, Jeannot et Lili, rendus célèbres entre Rhône et Saône, au fil du succès de leur emblématique établissement, Le 42. « J’ai vécu dans le monde de la nuit toute ma vie. J’ai commencé avec eux. À 14 ans, j’étais déjà derrière le bar », expose-t-il.

Une expérience peu courante, mais ô combien avantageuse, à l’heure de doubler la concurrence. De se distinguer aussi, au point de persuader les directeurs de l’établissement cannois de l’envoyer sur leur franchise floridienne. « J’avais exprimé le souhait de revenir aux Etats-Unis. Le Bâoli Miami venait d’ouvrir. Alors ils m’ont appelé pour travailler ici », évoque l’ancien salarié de L’Adresse, quai Pierre Scize.

« Ici, si tu es bon, tu montes très vite »

Un renfort de poids pour ce Bâoli à la sauce US, à qui Jeannot Plaza put apporter sa maîtrise du « dinner party », un concept inconnu jusqu’alors à Miami. « Les locaux ne savaient pas vraiment faire. Je leur ai expliqué comment ça fonctionnait », se souvient le Lyonnais. De quoi s’assurer une progression tonitruante, l’intéressé étant nommé manager en moins d’un an, assistant général manager deux ans plus tard, puis général manager au bout de septième année.

« Ici, si tu es bon, tu montes très vite. En France, on valorise un peu plus l’ancienneté », pointe- t-il. Alors Outre-Atlantique, Anthony Plaza n’a eu de cesse de gravir les marches, calquant son ascension sur l’expansion faramineuse de la métropole. « Depuis le Covid, Miami a la plus grosse croissance au monde », assure-t-il. À ce jeu, le Lyonnais n’est pas très loin. De fait, si le Bâoli a bouclé son aventure en février dernier, l’intéressé est rapidement venu apporter un peu de piquant à sa carrière, en intégrant un autre dinner party, le Marion Miami.

« Le meilleur de la ville en termes de chiffre. Tout le monde le dit. On peut faire jusqu’à 130 000€ par soir, avec plus de 500 réservations. C’est un restaurant/ club qui attire les personnes avec un gros pouvoir d’achat, grâce à ses produits nobles », expose celui qui occupe actuellement le poste d’assistant général manager.

De cette manière, alors que la vie professionnelle, comme son idylle avec sa compagne colombienne, Laura, semble converger vers un bonheur parfait, Anthony Plaza aurait tort de s’extirper de son environnement actuel. Pour retourner à Lyon de temps à autre, à la rigueur.

En effet, après une redécouverte de la capitale des Gaules, l’été dernier, le Villeurbannais pourrait être tenté de trépasser devant les revendications de sa promise. Car même depuis la plage, celle-ci est catégorique : « Lyon est la plus belle ville. Si on me dit demain, on va à Lyon, je dis ok, go »

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/morgan" target="_self">Morgan Couturier</a>

Morgan Couturier

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