
Dans les compositions récentes d'Ariel, nous ne sommes plus dans des circonvolutions à suivre l'inexorable chemin des damnés. Car, pour Ariel, le Paradis se révèle aussi inquiétant que la Terre qui brûle et nous dévore de ses flammes infernales. Pas de Paradis. Ses toiles se lisent comme des enluminures du Moyen-âge, comme des messages des pères de l'église chrétienne dans des prédelles à la manière des tabernacles oints de l'onction divine. La soirée de vernissage où rôdaient quelques figures heureusement oubliées de la vie lyonnaise était un peu cafardeuse, mais la peinture d'Ariel délivrait sa lumière joyeuse. Ariel dénonce parfois avec violence, mais aussi il reconstruit. Le sexe pour lui n'est pas tabou. Il le montre comme au joli temps d'Eve et d'Adam. Quel snob songerait à le lui reprocher en un temps où toutes les barrières tombent, où tout est permis ? Jusqu'au 5 Juillet 2008 Galerie Dettinger Place Gailleton – Lyon 2e

















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