Yves Robert quitte l’Ecole des Beaux-Arts. Malaise.

10 janvier, 2011 | INDISCRETIONS | 0 commentaires

Yves-Robert.jpg Par Alain Vollerin

A Lyon, la culture est-elle aux mains de deux tyrannos de province Gégé 1er et Képé le néant ?… Yves Robert, directeur de l’école des Beaux-arts s’en va. Départ volontaire ou limogeage ?

 

Il avait pourtant bien du mérite d’avoir sorti cette institution vénérable de son impasse de la rue Neyret, pour l’amener sous le feu des projecteurs éclairés par Denis Trouxe, sur le quai Saint-Vincent. Ah, on est bien récompensé de ses efforts dans la ville de Gégé 1er qui pense plus à l’élection présidentielle de 2012 qu’à ses contribuables. Yves Robert était en désaccord avec le maire sur la gestion de sa boutique. Et pan ! Et vlan ! Ah, il ne faut pas s’opposer aux coups de colère du maître actuel de l’Hôtel de Ville. Un bonheur peut succéder à une épreuve, Yves Robert prend à Nice la direction de la Villa Arson. La Démocratie pour Gégé 1er, des mots crasseux. Demandez à Jean-François Lanneluc, à Etienne Tête, et tout récemment à son directeur de cabinet, Sylvain Auvray. Le protocole, les dossiers en bons uniformes. Il s’en moque. Regardez pour la Maison de la Danse. Des braves gens qui postulent dans les règles. Gégé 1er s’en fiche. Il a vu Dominique Hervieu. Elle lui plaît. Il l’embauche, après avoir convaincu sans mal Képé le néant qui n’y connaît rien. C’est merveilleux la Démocratie. Et, il vient de reprendre le même schéma pour trouver un remplaçant au regretté Philippe Faure à la direction du Théâtre de la Croix-Rousse. L’heureux élu se nomme Jean Lacornerie. A une lettre prêt, on était mal. Je ne dis pas que ce choix est une sottise, mais la méthode est cavalière.

 

Ah, il en a esbaubi des crédules avec son sourire, le Gégé 1er ! Tous les notables le croient de leur parti. Il est vrai que souvent, ils sont frères. Ferait-il naître des vocations ? On peut se poser la question quand on voit Denis Broliquier accepter un voyage à Dubai avec Rivalta aux frais du Sytral. Pour finir, saviez-vous pour la friche R.V.I. occupée par les artistes ? Une sorte de Belle de Mai qui fit rêver certains des prédécesseurs de Képé. A Marseille, la Belle de Mai, c’était quelque chose d’exemplaire, à Lyon, on n’en voulait plus. Qu’ils s’en aillent tous ces vilains artistes, pas rasés, et sales avec leurs productions comme des détritus. « Pouah, quelle horreur ! » qu’ils pensaient nos deux démocrates comptant pour rien. Gégé 1er et Képé étaient bien embêtés. Miracle, merci Saint Pothin et Sainte Blandine, patron et patronne des socialistes colombinisés. Voilà t’y pas qu’elle brûle. Mais, alors pas un peu. Un désastre. Un massacre. Le malheur des uns fait le bonheur des deux autres. La justice mène son enquête. Les artistes sont déplacés. Les lieux seront bientôt vides. Dieu et ses saints protègent notre maire qui, cette année, avait plongé la Basilique et Monseigneur Barbarin en pleine lumière. Cela vaut bien une messe, une prière pour tenter de savoir ce que nous réservent en 2011 nos deux inénarrables inséparables.

 

 

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