A la Caisse d’Epargne, personne ne veut porter le chapeau dans l’affaire Le Bec. Photo © Fabrice Schiff
Nicolas Le Bec a vraiment eu chaud aux fesses. Dans son édition du mardi 4 septembre 2012, Le Progrès confirme nos doutes suite à son départ précipité pour Shanghai.
Certes il a pu finalement conserver son passeport et sortir du territoire français (lire notre édition du 4 aout) mais s’il revient dans l’hexagone, il devra rendre des comptes. Selon Le Progrès, une interdiction de gérer « devrait être déposée sur le bureau du procureur de la République d’ici la fin de l’année à l’encontre de Nicolas Le Bec ». Assortie d’une mise en faillite personnelle prononcée par le ministère public.
Le quotidien révèle également que le produit de la vente du restaurant de la rue Grolée à Georges Blanc (575 000 euros) a été entièrement absorbé par la Rue Le Bec qui possédait les actions du comptoir… Ce qu’avait apparemment oublié Nicolas Le Bec. Qui est donc reparti comme il était venu : une main devant, une main derrière. En laissant derrière lui une ardoise d’au moins 5 millions d’euros (l’addition s’est gonflée d’un million d’euros depuis la première estimation)
Et c’est la Caisse d’Epargne qui décroche le pompon avec plus de 2,5 millions de pertes dans cette affaire. « On peut se demander comment un tel établissement bancaire a pu laisser un tel flottement dans la gestion de cette brasserie à qui il avait prêté 3 millions d’euros » s’interroge le journaliste Vincent Rocken. La banque n’a pas souhaité répondre à notre confrère. Habituée à donner des leçons en matière de gestion et de patrimoine, la direction de la communication de la Caisse d’Epargne fait profil bas sur ce coup là. On la comprend. Car pour une caisse, c’est une belle caisse !
Et sinon je suis le seul à m’étonner que NLB ait pu partir en Chine sans aucun problème avec la justice ??? Pour toutes les dettes impayées, pour tous les conflits avec ses salariés bien dévoués, personne ne dit et ne fait rien ! On lui rend simplement son passeport et merci au revoir ! Elle est belle la France !!
Si Le Bec bénéficie du laxisme français, c’est bien les contribuables français et usagers de la caisse d’épargne qui paieront la note. Il est plus facile de flouer cette banque (qui n’est pas une banque) de quelques millions que de 100 euros. Deux poids, deux mesures ! Les chinois procèdent bien autrement. Ségolène Royal faisait elle même l’éloge de la justice chinoise : rapide et efficace ! Le Bec devra cette fois se tenir sur ses gardes avec ses nouveaux partenaires de Shangai. Les affaires se règlent sans intermédiaire ni cadre officiel. Le cuisinier risque le bouillon…
je me pose une question.. NLC était le seul actionnaire? si oui je comprends si non les autres n on rien dit ? Là je comprends pas . Allez messieurs les journaliste s faites votre boulot si ça vous interesse.. a moins que…
B R A V O pour l’enfume …… On démarre petit , on fait son trou , on grandi , on est connu et reconnu , on emprunte , on se fait graisser de ts les cotés ET ON PLANTE TOUT LE MONDE . Moi je dis B R A V O . Faut se méfier de ce qui brille m’avait on dit . ET ca se vérifie encore une fois .
L’acharnement de Marco continue. OIseau de nuit Marco règle ses comptes. Mais serait-il mal informé. Combien de chefs délirants sont aujourd’hui au bord de la faillite et comptant sr le seul soutien des banques. La liste est longue. Pourquoi ne pas mener une véritable enquête ? Pourquoi s’acharner sur Le Bec qui fut l’ami de Gégé, de Quéqué, de Larose et de tant d’autres…
MARCO fait son boulot . IL INFORME . N’en déplaise à celles et ceux qui se sont fait » graisser » par LE BEC à un moment ou un autre .
Le Bec s’est envolé avec une ardoise de 5 millions d’euros. Ce n’est pas courant dans le milieu. Surtout que l’argent ne venait pas de sa poche contrairement aux autres affaires de cuisiniers…Il n’a réellement apporté que son nom dans l’affaire, il n’a pas oublié de se sucrer personnellement sur une affaire qui allait très mal. Malhonnête jusqu’au bout, ses employés n’ont même pas été payés le dernier mois !