Nicolas Le Bec en faillite. Prestataires plantés et police secours

13 juillet, 2012 | INDISCRETIONS | 5 commentaires

Bob-sinclar-2.jpg Photo © Fabrice Schiff

 

Alors que les rumeurs de départ à la cloche de bois se propagent à vitesse grand V, les prestataires de la soirée Afterwork commencent à prendre peur.

 

La fête a battu son plein le 31 mai dernier au Confluent où NRJ a organisé une mega fête avec Bob Sinclar en guest-star. Si la radio musicale a bien rempli les conditions de son contrat, en revanche c’est la gueule de bois pour les prestataires qui n’ont pas été réglés par La Rue Le Bec qui accueillait le DJ.

 

C’est le cas du graphiste, de l’imprimeur, et des deux DJ engagés par Nicolas Le Bec. Soit une ardoise de 10 000 euros. L’organisateur indépendant Antoine Tallis qui devait recevoir 4000 euros pour avoir apporté NRJ et Bob Sinclar sur un plateau et avoir organisé toute la sauterie a dû se contenter de 1600 euros. Pour plus de deux mois de travail, c’est le tarif chinois (NLB a, en la matière, déjà anticipé son exil à Shanghai). Apprenant que Nicolas Le Bec tenait une conférence de presse, les prestataires se pointent vendredi 13 juillet à 17h30 devant le Comptoir Le Bec où le chef déchu a convoqué 5 journalistes selectionnés pour leur complaisance vis à vis de sa personne. Apercevant l’attroupement devant son resto, NLB s’enferme à double tour et compose le 17. Deux équipages de police débarquent rue Grolée sirènes hurlantes. Les fonctionnaires comprenant qu’il s’agit d’un conflit opposant un débiteur à ses créanciers, décident de ne pas intervenir. Ce qui n’est pas du goût d’un couple ami de Le Bec qui les insulte. Mais les pandores n’étant pas d’humeur à se laisser faire, ils les embarquent illico presto dans le panier à salades. Nicolas Le Bec, passé maître en enfumage, décide de sortir et promet de régler les factures mercredi… soit le lendemain de son dépot de bilan prévu mardi 17 juillet à partir de 8h30 au Tribunal de Commerce de Lyon, rue Servient. Le cynisme jusqu’au bout !

Quant aux salariés de la Rue Le  Bec, au 13 juillet, ils n’avaient toujours pas reçu leur paie de juin. Et dire que malgré tout ça, il reste encore de "véritables" journalites pour le soutenir… Va comprendre Michel ! 

5 Commentaires

  1. Nico

    Ce scénario était écrit : trop grand, trop vite… Habitué de son établissement au Confluent, la scène de la nana de l’accueil qui me demande si j’ai réservé alors qu’il y avait 2 pelés et 3 tondus m’a toujours fait marrer. Bref, c’était à prévoir.

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  2. Manoa

    Enfin la vérité !!!

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  3. vollerin Alain

    Le Bec a vu trop grand ? D’accord. Combien de People’s à Lyon ont déposé le bilan ? Facile de s’écrire une virginité sur le dos d’un homme.

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  4. shadow

    bonsoir, ne pensez vous pas que la haine pourrait venir des 44 salariés déclarés qui ont eu le cheque de salaire de kuin impayé? Le Bec ne paye pas pour les autres people , il paye pour ses erreurs, fautes et malveillance envers son personnel (465 salariés en turn ober en presque 3 ans). Il ne faidrait pas tout mélanger et se donner bonne conscience !

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  5. anonyme

    J’ai travaille pour lui quand il avait deux etoiles rue grolee. Un enfer difficilement imaginable. 16 heures par jour sans pause et lui qui hurlait non stop. Je suis content de ce qui lui arrive.

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