C'est en la basilique Saint-Martin d'Ainay que tous les amis du fondateur de Jet Service se sont retrouvés pour une cérémonie d'adieu empreinte de sobriété et d'émotion. Le gratin lyonnais des affaires était au premier rang.

C'est sur les notes du « Stabbat Mater » de Pergolese que Roger Caille a fait sa dernière entrée publique sous les voûtes romanes de la basilique magnifiquement restaurée. Au premier rang, son épouse Paulette, son enfants Jean-Philippe et Marie-Pierre accompagnés de Nicolas, Martin, Victoire et Alexandre, ses petits enfants sont unis dans la douleur. « Tu as su rester un homme libre et droit ! », le plus beau compliment d'un fils à son père, celui de Jean-Philippe à Roger. « Au nom du Foyer Notre Dame des Sans Abris, je vous dis merci ! » poursuit l'ancien président de l'association catholique d'entraide que Roger Caille aidait depuis toujours.

Dans les travées, de nombreuses personnalités dont Gérard Collomb et Denis Broliquier (Dominique Perben était absent), Jean Girma, Guy Malher, Jean-Michel Aulas, Fernand Galula, François Turcas et Franck Morize, Olivier Delorme, Daniel Paillasseur, Roland Tchenio, Bruno Rousset, Jean et Pierre Nallet, Michel Angé, mais aussi les chefs Paul Bocuse, Jean-Paul Borgeot, Philippe Gauvreau et Frédéric Fass (La Rotonde). Côté journalistes, Caroline et Pascal Auclair, Maurice et Christine Fusier, Philippe et Géraldine Brunet Lecomte, Patrick Lion. Au fond de la nef, Jean-Paul Pignol ne se départit de son naturel et de son bon sens : « Que tu sois pauvre ou riche, tu finis toujours dans la caisse ! » me glisse-t-il à l'oreille avant de conclure : « Devant l'Eternité, tout le monde est égal ! » Certains plus que d'autres.