Texte : Morgan Couturier – Depuis un mois, l’historique bouchon lyonnais, À Ma Vigne vit au travers de nouveaux propriétaires. L’établissement tourne la page de la famille Giraud au profit d’un nouveau duo. Leurs débuts sont tonitruants.

Le bonheur se définit souvent dans les choses simples de la vie. Alors à l’heure de dresser le bilan de leur premier mois d’activité, les propriétaires ont bien du mal à feindre leur plaisir. Le tout, résumé par quelques mots, au doux parfum de satisfaction.

« On a très bien commencé, même un peu trop. On était complet dès le premier jour », se réjouit Éléonore Vaillon

Son jeune minois illumine l’historique bouchon lyonnais depuis le 25 avril 2025. « On s’attendait à un départ plus en douceur. On est surpris. Mais les retours sont dithyrambiques », valide son associé, Nicolas Framinet, également propriétaire du restaurant de la rue du Garet, Au Petit Bouchon Chez Georges.

Parmi ces louanges, les félicitations appuyées de l’influenceur lyonnais, Cyril Montégu n’auront pas été sans conséquences. « Il nous a ramené une cargaison de personnes », s’en amuse la nouvelle propriétaire, bercée depuis toute petite, par l’univers de la gastronomie.

Avec des parents officiant pendant longtemps dans leur établissement dijonnais et une riche expérience au cœur des cuisines du Vieille Canaille, la jeune restauratrice a trouvé dans À Ma Vigne, l’idéal pied-à-terre pour s’épanouir en son nom propre.

S’appuyer sur le passé pour écrire le présent

Fidèle pensionnaire du restaurant et grand ami de Stéphane Giraud, Nicolas Framinet n’avait pas caché depuis un an, son envie d’entretenir l’histoire du lieu. « Nicolas lui a dit : quand tu veux arrêter, c’est pour moi », dépeint Éléonore Vaillon.

Car pour ce duo complémentaire, l’idée n’est pas de tirer un trait sur le passé, mais bien de s’appuyer sur la renommée du site pour performer. En perpétuant naturellement, les mets incontournables de la maison, que peuvent être le steak au beurre, les tartares et les inévitables frites maison.

« On a conservé tout ce qui faisait l’essence du lieu. On a simplement rajouté des suggestions et quelques plats, comme les escargots, les ris de veau ou des ravioles pour les végétariens », souligne Éléonore Vaillon, son associé ayant ajouté quelques belles bouteilles à la carte de l’établissement.

Mieux, le restaurant a désormais vocation à étendre son activité aux soirées, du lundi au vendredi. Une manière de maximiser le plaisir et d’ajouter quelques beaux récits à une histoire déjà très séduisante. Pour s’en assurer, le GPS devrait déjà avoir l’adresse en mémoire : le 23 rue Jean Larrivé !