Texte : Morgan Couturier – Jamais à court d’idées pour se moquer des mesures prises par les écologistes de la Métropole de Lyon, l’opposition oullinoise a encore frappé. Face aux diverses fermetures de rue et mises en sens unique, certains administrés ont trouvé une ressemblance avec un certain jeu vidéo : Pac-Man.
Ce n’est pas la Foire de Lyon qui dira le contraire : le rétro gaming est à la mode. Et manifestement, Oullins est à la page. Ou du moins certains administrés. Ces mêmes Oullinois qui en décembre dernier, avaient grimé les représentants de l’exécutif de la Métropole de Lyon en personnages d’Astérix.
Alors ce mercredi 9 juillet, ces représentants de l’opposition ont choisi de transformer leur commune en Pac-Man géant. Le but du jeu : retrouver Pinky, Blinky ou Clyde et les différents fantômes colorés avant de se faire croquer. Un jeu amusant pour les enfants de la commune, en vacances depuis peu, mais surtout un sacré casse-tête pour les joueurs en voiture.
Comme pour le célèbre jeu de Namco, la mission sera donc de se frayer un chemin à travers les artères oullinoises pour gagner la partie. Hélas, la mission a été rendue complexe au cours de ces dernières années par la politique écologiste, laquelle n’a cessé de créer des sens interdits et des mises en sens unique.
Une astuce : faire attention au sens de circulation
Une manière ludique de contester la politique de la Métropole de Lyon donc, même si le jeu est néanmoins facilité par la réouverture de la Grande Rue, dans les deux sens de circulation. En effet, celle-ci avait fait l’objet pendant près d’un an, d’une expérimentation visant à instaurer un sens unique partiel de cette artère principale, au profit des piétons et des vélos.
Un test « riche en enseignements » à en croire la communication de la Métropole, laquelle s’était – sans surprise – réjouie de la baisse du trafic et d’une « explosion des flux vélos ». « Des premières tendances positives », loin de celles ressenties par les Oullinois.
Quitte à jouer, bon nombre d’entre eux auraient dès lors préféré « croquer » Bruno Bernard et ses adjoints. Une chasse à l’homme reportée à 2026.
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