Lyon. Noémie Guillot, le sport en toile de fond

15 octobre, 2025 | Actualités People Lyonnais | 0 commentaires

Texte : Morgan Couturier – Ancienne professeure d’EPS et basketteuse accomplie, Noémie Guillot brille désormais sur un autre terrain : la peinture. Rebaptisée Nozgraf, la charmante Lyonnaise commence à se faire un nom dans l’univers de l’art. Sa spécialité : des toiles alliant graff et silhouettes en métal découpé. Parmi elles, les sportifs ont souvent sa préférence.

C’est aussi cela la beauté de l’art, sans même dire un mot, il véhicule des idées et nous laisse devant nos interprétations. Il pourrait en être ainsi pour Noémie Guillot et l’intérieur de sa maison, dans lequel l’une de ses toiles favorites fait apparaître une pensée presque idyllique pour présenter son parcours : « Love me now ».

 

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Quatre ans après ses débuts, Nozgraf, de son nom d’artiste, a donc été entendue. Mieux, la résonance de son message semble avoir dépassé les frontières de son élégante demeure, au point d’avoir touché le cœur de bien des Lyonnais.

D’un besoin personnel à sept commandes en deux jours

Toutefois, l’élégance de son histoire semble venir d’ailleurs. De ce choix de carrière osé qui a mené Noémie Guillot loin de ses cours d’EPS pour mieux se consacrer à sa nouvelle passion. À cette envie de recouvrir des toiles de mille couleurs, de numéros, symboles et autres messages subliminaux.

Le tout, souvent surmonté de silhouettes en métal, découpées au laser à partir de photos. « J’ai toujours peint, mais de là à me dire que je ferai ça tout le temps… », explique cette ancienne basketteuse de Nationale 2, laquelle aime à dire qu’elle « ne sait pas dessiner ». « Je sais écrire avec des pochoirs », nuance-t-elle avec le sourire.

À juste titre, tant la réalité est plus technique. En effet, la touche Nozgraf se remarque à ces tableaux souvent chargés en nuances, sur lesquels se démarquent des portraits ou des actions sportives bien connus.

Au premier coup d’œil, on remarque alors Rafael Nadal, Teddy Riner ou Léon Marchand. Sans oublier les athlètes locaux, Nando De Colo (ci-dessous, avec sa compagne, Veronica Compañ) et Héléna Ciak, tous deux repartis avec une œuvre personnalisée. Du sur-mesure. Comme souvent.

« Au départ, je voulais un grand graff pour habiller mon salon. Mais soit ça coûtait un bras, soit ça ne me plaisait pas. Alors j’ai décidé de le faire moi-même. Puis j’ai commencé à vendre des toiles à des connaissances, puis à des amis de connaissances, puis à des étrangers. C’est le passage ultime », révèle la Saint-Cyrôte, presque dépassée.

« Mes œuvres sont toujours entre la sculpture et le tableau. C’est ce qui fait l’originalité »

Parce que sans trop l’espérer, la quadragénaire a trouvé son public. Sa touche. Au point de vendre, pour son plus grand plaisir, sept toiles en deux jours, dès sa première exposition sur un marché des créateurs, au sortir de la période Covid.

« J’aime bien discuter avec les clients, savoir ce qui leur plait et où le tableau va aller », décrit la quadragénaire. Et même si le sport a rythmé sa vie, comme elle rythme celle de ses enfants, Noémie Guillot se refuse à se limiter à cet univers. Dès lors, apparaissent des toiles plus symboliques.

 

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Une photo de famille par ci, la Skyline de Lyon par-là, sans oublier quelques objets customisés à souhait (des meubles, des téléphones vintages, des ballons, un buste). « C’est encore un nouveau métier pour moi, alors j’apprends toujours. Cependant, quand je fais une toile, il faut qu’elle plaise à 100%. J’insiste beaucoup là-dessus. C’est pour cela qu’à chaque fois, j’essaye de proposer deux projets de départ », expose l’artiste.

Une manière aussi de justifier ses prix (fixés en moyenne à 1 400€). Tout travail mérite salaire. Mais par la grâce de son investissement personnel, Nozgraf charme autant que le contenu de ses tableaux. Le cœur y est. La passion aussi. Et en matière d’art comme sur les parquets, la motivation est souvent le meilleur des leviers pour s’imposer.

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/morgan" target="_self">Morgan Couturier</a>

Morgan Couturier

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