

De son frère à l’ex-contrôleur général des pompiers Serge Delaigue, en passant par d’anciens collègues enseignants ou élus, chacun a tenu à évoquer l’humanisme de celui qui a su si souvent nouer des liens d’amitié avec celles et ceux que ses multiples vies l’ont amené à croiser. Jean-Yves Secheresse était homme de passions.
Il était curieux ; que ce soit lorsqu’il s’est occupé de sécurité à la mairie de Lyon ou qu’il a présidé le SDMIS (le service des pompiers) et la halle Tony Garnier, il a su se faire apprécier par tous ceux qui n’ont jamais regretté de travailler à ses côtés. Ce n’est pas Thierry Teodori qui dira le contraire.
Si la politique et son militantisme à gauche ont marqué sa vie publique, la musique -surtout le rock- et le foot ont tout autant compté pour lui.

L’opposition était également largement représentée avec l’inoxydable André Soulier qui vient de fêter ses 90 ans et des plus jeunes à l’image du consul Erick Roux de Bezieux, du maire de Mornant Renaud Pfeffer, ou des maires d’arrondissement Pierre Oliver (2) et Pascal Blache (6).
On pourrait encore citer pour les écologistes Bruno Charles ; l’ancien vice-président de la Métropole est aujourd’hui parti prendre l’air du côté du Parc de Miribel Jonage, histoire d’oublier comment il s’est fait doubler par un total inconnu. En l’occurrence Gregory Doucet plébiscité par un quarteron de copains idéologues pour être le candidat écolo pour les municipales de 2020.
A propos du maire de Lyon, on passera sous silence son discours débité avec autant de conviction et de sentiment qu’en dégage un boa constrictor en hibernation.

Celui qui n’était pas encore maire de Lyon, ni même maire du 9e, avait alors lancé une lettre politique sous le titre « Lyon Confluences ». Avec beaucoup d’humour, un brin d’ironie et pas mal de provocations, Secheresse avait édité une parodie sous le titre « Lyon Influences ». Un quart de siècle plus tard, il s’en amusait encore.



















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