Texte : Morgan Couturier – L’épreuve culinaire va être dupliquée à l’échelon national. Le 5 novembre prochain, la France connaîtra son tout premier champion. Le palmarès de ces dernières années a sûrement motivé cette décision.
Alors que le Japon truste jusqu’alors les titres lors du championnat du monde du pâté-croûte, la délégation française semble avoir besoin d’un parcours plus robuste pour remonter la pente et remettre la main sur ce fameux saladier d’argent, symbole de reconnaissance mondiale.
Pour se hisser au niveau de la technique japonaise, les organisateurs Arnaud Bernollin, Gilles Demange, Christophe Marguin et Audrey Merle, ont ainsi décidé de transformer la traditionnelle épreuve des sélections nationales en véritable championnat de France du pâté-croûte.
La toque de président du jury revient à Mathieu Viannay
Le premier lauréat devrait d’ailleurs être rapidement connu, alors que la première édition sera organisée le 5 novembre prochain, au sommet de la Samaritaine, à Paris. « Un concours qui célèbre la technique, le goût et l’élégance à la française », glissent les organisateurs en guise de hors d’œuvre.
Un écrin d’exception dans lequel le lauréat décrochera son précieux billet pour l’épreuve ultime : le championnat du Monde, prévu lui, le 1er décembre 2025, sous la lumière habituelle de la Sucrière, à Confluence. Un lieu qui se mérite et se gagne. Pour cela, les candidats devront charmer le palais de Mathieu Viannay, choisi pour présider le jury de cet opus 2025.
Arnaud Bernollin et Mathieu Viannay lors de l’édition 2023
« Figure emblématique de la gastronomie de Lyon, berceau historique du pâté-croûte, il était une évidence pour présider cette première édition historique », présente-t-on. Du haut de ses deux étoiles, le chef lyonnais aura donc la lourde tâche de dénicher le candidat à même de décrocher le titre suprême.
Un concurrent qui devra, par ricochet, trouver grâce aux yeux de son homologue suisse, le chef triplement étoilé, Franck Giovannini, nommé président du jury de la grande finale mondiale. Tout est donc prêt. Les candidatures sont lancées. Pour certains, l’été pourrait être celui de tous les essais.
0 commentaires