Texte : Marco Polisson – Souvent présentée comme le laboratoire d’excellence des politiques menées par les khmers verts, Grenoble démarre sa révolution anti écolo. Après 10 ans de saccage systémique, il était temps.
La scène s’est déroulée ce lundi 19 mai 2025 sur le parvis de l’hôtel de ville de Grenoble. Où se sont donné rendez-vous des habitants et des commerçants excédés et révoltés par les nouveaux projets de fermeture de voies automobiles et de piétonisation portés par Eric Piolle et sa majorité pastèque.

Le compte-rendu d’Actu Grenoble
Furieux de ne pas être reçus et entendus, plus d’une centaine de manifestants soutenus par « Touche pas à ma place » se sont lancés à l’assaut de la mairie où siégeait le conseil municipal. Au cours des incidents, des coups ont été échangés avec les policiers municipaux, rapporte la presse locale.
La vidéo de l’attaque, façon capitole soft, a fait le tour des réseaux sociaux. Elle illustre parfaitement l’exaspération et la révolte de tous les Grenoblois impactés depuis maintenant deux mandats par le dogmatisme et les outrances des écologistes.

Le coup de force a fait la Une de la presse locale.
Réélu grâce au covid en 2020, Eric Piolle et sa majorité ont mis à sac le centre-ville. Et s’attaquent maintenant aux quartiers périphériques
De fait les manifestants venaient de tous les quartiers de Grenoble. Ils sont désormais rassemblés dans un collectif unitaire – à l’image du Collectif des Défenseurs de Lyon. Les autoroutes à vélos sont désormais partout, et pour parachever le tout, les dernières places de stationnement sont supprimées.
Ces projets concernent la rue Jeanne d’Arc, le quartier Beriat, la rue Lazare Carnot (avec constitution d’un Collectif soutenu par l’union de quartier Championnet). Il aura fallu 10 ans à la majorité écolo socialiste LFI pour assécher et paupériser le centre-ville de Grenoble où les rideaux baissés sont désormais légion.

Le vidéaste Vincent Lapierre constate avec un commerçant grenoblois la désertification de la ville – Capture d’écran YouTube
Dans une vidéo visionnée plus de 580 000 fois, le vidéaste Vincent Lapierre fait témoigner plusieurs commerçants – dont le patron du Barberousse – qui rapportent la désertification de leur quartier, sans lumière et sans vie. Sans voitures. « Leur politique actuelle, c’est tuer le centre-ville » résume son voisin. « Dix ans de piétonisation e de vélos, on n’a jamais vu autant de commerces fermés ». Et de faire le tour des rideaux baissés… Impressionnant.
Les commerçants survivants des rues piétonnes sont à l’agonie
Et ça se vérifie sur les comptes en banque : -70% de chiffres d’affaires pour les plus impliqués d’entre eux, et une moyenne de -40% pour les autres. Aux travaux incessants – comme à Lyon – s’ajoute l’effet ghettoïsation lié au trafic de drogue et aux règlements de compte. « Depuis la piétonisation, on a perdu 80% de flux », conclut-il.
Les Halles de Grenoble sont à -50%. Tout est dit.
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