Texte : Margaux Nourry – Rhône – 1h. A la limite entre le Rhône et la Loire, la cité médiévale de Saint-Symphorien-sur-Coise se situe à un carrefour géographique qui a favorisé son développement depuis l’époque romaine. Classée Plus Beaux détours de France, elle a connu trois enceintes dont seule subsiste la porte Riverie.
Ce rempart passé, les maisons à colombages et des tanneurs se suivent. En effet, la ville a un fort passé industriel avec pour spécialités artisanales la chapellerie, la tannerie et la charcuterie, présentées à la Maison des Métiers.
L’église collégiale du XVe siècle
Le principal vestige de son histoire surplombe la ville, l’église collégiale Saint-Symphorien. Cet ouvrage du XVe siècle classé monument historique a été construit pour servir de tombeau à un enfant du pays, le Cardinal Girard, confident du pape Clément.
Ce joyau gothique à l’allure martiale se situe sur l’emplacement de l’ancien château. Par cette portée religieuse, Saint-Symphorien-sur-Coise est une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
La capitale du saucisson sec
L’une des spécialités artisanales de cette petite ville est donc la charcuterie et, plus spécifiquement, le saucisson sec. Cela s’explique par son histoire, sa position sur les grandes routes commerciales et ses atouts climatiques qui lui ont permis de développer une industrie de salaison hors pair.
Autre spécialité : le pâté de la Batteuse ou « patchi », une viennoiserie typique des Monts du Lyonnais, fourrée de crème ou de fruits.
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