Photo  © Fabrice Schiff

Candidat UDI aux municipales lyonnaises, Christophe Geourjon a interpellé le sénateur-maire à l’occasion du conseil municipal, lundi 23 septembre 2013, sur le foisonnement d’inaugurations qui réduisent à peau de chagrin la frontière entre action municipale et campagne électorale.

Rue de Birmingham, Rives de Saône, Parc Sergent Blandan, Pont Raymond Barre, Biennale d’art contemporain… Pour le sénateur-maire de Lyon, toutes les occasions sont bonnes pour faire la retape de son bilan municipal, quitte à dévoyer ostensiblement l’objet des manifestations pour lesquelles il est invité à couper le ruban. Pour Geourjon, qui dénonce « le manque de sens éthique » de Gérard Collomb, ces évènements de septembre ne sont rien de moins que des « meetings politiques financés par les deniers publics. « L’inauguration des Rives de Saône s’est faite essentiellement sur deux lieux, Fontaines et Rochetaillée. Ce n’était pas à Lyon, rétorque Gérard Collomb. Et au fur et à mesure que les Lyonnais découvrent les rives de Saône, la parc Sergent Blandan, le Pont Raymond Barre, les prolongations du tramways, ils s’aperçoivent qu’il y a une nouvelle métamorphose de l’agglomération. Les critiques que vous avez pu faire sont réduites à néant. On va continuer comme cela. Les Lyonnais ont des yeux, ils ont des yeux, ils regardent, ils voient et ils jugent.» « Et ils votent », réplique dans la foulée Jeanne d’Anglejean (UMP et apparentés). Ambiance !