Le Bec sauve sa peau. Au prix d’une belle manipulation

24 août, 2011 | INDISCRETIONS | 7 commentaires

 

le_bec_et_ses_sauveurs.jpg Les mécènes de NLB ont dû remettre leur tournée. A l’insu de leur plein gré. Photo © Fabrice Schiff

 

Par Marc Polisson

Dans un entretien publié par le Progrès, le restaurateur assure qu’il n’a jamais été question de vendre son restaurant du Confluent. Et enterre Tribune de Lyon.

Il a préféré le quotidien lyonnais acquis à sa cause pour s’exprimer et tenter de tordre le cou à la rumeur persistante de son départ. On le comprend, c’est plus soft que Lyon People. Et moins dangereux. Répondant à notre consœur Dominique Menvielle, Nicolas Le Bec assure tranquillement qu’il n’a jamais été question de vendre Rue Le Bec à Hippopotamus, avec lequel il n’a « jamais eu de contacts ». Amusante interview dans laquelle il élude ses difficultés financières et qui renvoie à ses déclarations à Tribune de Lyon, à qui il assurait début août « avoir reçu et accepté une offre de 10 millions d’euros formulés par la chaîne ». Alors qui croire ? Le Bec du Progrès ou Le Bec de Tribune de Lyon ? Comme nous l’avons écrit – au grand dam de son rédac-chef – il se confirme que Le Bec s’est franchement foutu de la gueule de l’hebdo lyonnais. Et qu’il continue en égratignant son journaliste dont le comportement est qualifié « d’un peu petit ». « Il y a professionnel et professionnel dans chaque métier » conclut le restaurateur en enfonçant le clou sur le cercueil de François Sapy. Qui va sans doute nous faire un nouvel épanchement…

Selon toute vraisemblance, NLB, qui est tout sauf un imbécile, a su parfaitement manœuvrer en laissant délibérément courir cette rumeur, grosse comme un hippopotame, et en l’arrosant aux dépens de TDL. L’annonce de la vente du restaurant à la chaîne Flo a en effet entrainé une levée de boucliers chez ses voisins (et futurs voisins) du confluent. Ces fins gourmets en ont référé à la Mairie de Lyon qui a toujours fait de Le Bec son porte-drapeau. Le portant à bout de bras, au mépris de toutes les règles de libre concurrence. Pas question de laisser le symbole du quartier Confluence s’écrouler sans réagir ! Le Groupe Cardinal et les VNF, principaux bailleurs de fonds et généreux mécènes de la Rue Le Bec, ne pouvaient rester longtemps insensibles aux amicales pressions les incitant à renflouer – une fois de plus – les caisses du restaurant. Et éviter que Nicolas ne mette sa menace de vente à exécution. Une nouvelle fois sauvé des eaux, « l’insubmersible Nicolas » peut plastronner dans Le Progrès. Assurant que tout allait bien.

Dans son entretien, le restaurateur confirme, en la positivant, la mauvaise forme de son restaurant gastronomique de la rue Grolée, qui sera transformé « en comptoir de la Rue Le Bec ». Mais ne souhaite pas s’étendre sur la grève qui affecte son restaurant de l’aéroport Saint-Exupéry… Attendant qu’un nouveau sauveur tombe du ciel ?

 

 

 

 

7 Commentaires

  1. Contribuable écoeuré

    … que le journaliste du Progrès n’ait pas été plus incisif. Aucune question sur les loyers gratuits (sauf pour le contribuable) et la dérive fincière du resto.

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  2. Bruno

    Bien mal acquis ne profite jamais. A bientôt petit Nicolas

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  3. Marc

    Arrivons a St. Ex. Personnel de le bec en piquet de grève devant l entrée du restau …. On a faim !

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  4. Alain Vollerin

    Ah ! il en dérange du monde le petit Nicolas. Pas assez lèche-cul lyonnais pour beaucoup, il s’est pas fait que des potes entre Rhône et Saône à commencer par Marco le polisson de Lyon People ou le Sapisse partout de la Tribune de Lyon… Il n’en faut pas beaucoup pour apparaître comme un prince de la gastronomie dans notre bonne ville de Lyon. Le Bec fait du El Bulli, du Ferran Adria, comme tous ces bébés installés aux quatre coins de la ville…. De la révolution passée à la moulinette guignolesque pour séduire le parvenu local qui remercie quand on le gogotise et qui montera à Forvière, pour communier en souvenir des échevins aux côtés de Gégé la grimace socialisse comme nos fesses, fan de Ségo, de Strauscko, de Cochonno l’hollando, et à qui le tour… Apparemment, il n’y a de bon Le bec nulle part, et l’espoir fait vivre les amateurs de T-Bone qui se réjouissaient de l’arrivée d’un spécialiste…

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  5. Thomas Monnier

    Lebec va t’il suivre le business modèle de Lyon Mag : des capitaux frais chaque année au moyen de quelques coups bas…on voit le beau résultat aujourd’hui ! N’est pas arriviste qui veut !

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  6. Guy

    Je viens de lire les articles et de voir la photo de famille. Je pense que la rentrée va etre mouvementée!!! J’espère que vous allez répondre, vous connaissant…on vous soutient, un jour ou l’autre il faut que la vérité sorte. Nous ont adore Saint-Tropez et fier d’etre citoyen de Lyon People.

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  7. rio

    Mais pourquoi tant de haine envers Monsieur Le Bec , un de nos grands chefs.

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