Les bons plans des stars à Lyon. Capucine Anav : « Fière d’être Lyonnaise »

14 février, 2022 | LES GENS | 0 commentaires

Texte : Morgan Couturier. Les plateaux télés, puis les planches du Théâtre Edgar l’ayant campée à Paris, Capucine Anav n’en reste pas moins une Lyonnaise avertie, prête à sauter dans le premier train pour retrouver la chaleur de ses Monts d’Or. « Une bouffée d’oxygène » pour l’ex-chroniqueuse, dont les habitudes n’ont pas été effacées par la célébrité.

La scène n’est pas feinte, ni répétée, comme cela peut être le cas chaque soir de semaine, sur les planches du Théâtre Edgar. Non, sitôt le pied posé entre Rhône et Saône, Capucine Anav peine à contenir une joie sincère. Non pas que la gare Part-Dieu soit à ranger parmi les sept merveilles du Monde, mais le plaisir se cache ailleurs, dans la joie de retrouver ses terres, « sa ville » et de « switcher », Paris pour Lyon. Lyon pour Paris.

24 heures chrono, une journée tout au plus, avant que la Capitale ne la rappelle à son nouveau quotidien de comédienne et à ses répliques survoltées, échangées avec Alexandre Pesle et Emmanuelle Boidron. Mais alors que les textes du spectacle (baptisé Le Switch, ndlr), sont connus par cœur, la Lyonnaise se plaît à les oublier le temps de ces précieux instants. Une façon bien à elle de replonger, l’esprit léger, dans le bain d’une vie d’avant, de son enfance et ses souvenirs. Mieux, sur la route du domicile familial, la comédienne s’amuse alors à rejouer ses premières années, à conter son parcours, à dévoiler ses écoles et souligner la beauté des Monts d’Or, comme si, la vie, sa vie, avait toujours été ici.

« Je suis dans ma ville », affirme-t-elle d’ailleurs, le cœur allégé par les retrouvailles avec sa mère, Marielle, et sa sœur Lou, benjamine d’une fratrie de quatre filles (Margaux et Lucie sont plus âgées). De quoi lui faire dire, avec ferveur, que la belle est bel et bien Lyonnaise, « une vraie et fière de l’être », en dépit de séjours lyonnais aujourd’hui limités à une visite mensuelle, exception faite de Noël et des premières chaleurs de l’été.

« Quand je viens à Lyon, c’est un peu des vacances. D’ailleurs, tous les étés, en juillet, j’ai besoin d’avoir une semaine, dix jours sur Lyon minimum, pour aller à la piscine avec mes copines, comme quand j’étais ado », clame-t-elle, l’esprit tourné vers ses amis d’ici, jamais oubliés, tant « ils m’aiment pour ce que je suis et non pour ce que je suis devenue ». Et pourtant, à y regarder de plus près, la jeune trentenaire n’a guère changé. Mieux, son quotidien d’aujourd’hui l’amène à dépoussiérer le passé, à rouvrir les albums d’antan pour ressasser une enfance passée « à faire le show sur scène ».

« Venir à Lyon, c’est un peu des vacances »

« Petite, j’aimais danser, chanter, me mettre en scène et que l’on me regarde. Alors le théâtre, c’est la continuité de ma vie », glisse l’ancienne chroniqueuse de TPMP (Touche pas à mon poste sur C8), devenue célèbre, à 21 ans, au fil de sa participation à Secret Story, cru 2012. Neuf ans plus tard, la page semble tournée – bien que le « livre de la télé ne soit pas fermé », soulevant ainsi de nouvelles ambitions.

De nouveaux souhaits et un « rêve de petite fille » : jouer au théâtre Tête d’Or. Dès 2022 ? Le désir est réel et l’ambition profonde, alors que février dessine les contours d’une tournée théâtrale d’une trentaine de dates. En ce sens, et parce qu’échapper à Lyon serait inconcevable, l’éternelle insatisfaite veut enfin s’afficher sûre de son coup, après avoir « touché et goûté à tout, pour trouver ce que j’aime le plus ». 

Sur ce point, Lyon figure souvent en bonne place, rangé au classement derrière une famille sacrée et un copain… lyonnais. « Il était au lycée avec moi. Mais il a deux ans de moins, alors à l’époque, il faisait un peu bébé (rires). Mais je l’avais déjà remarqué. Je voyais qu’il plaisait. Et un jour, on s’est recroisé à Paris… », résume-t-elle.

Une raison de plus pour voyager entre Rhône et Saône, lorsque l’agenda le permet. De retrouver à la fois, ses restaurants et ses lieux favoris. De se laisser aller à la cuisine gourmande de la ville, comme aux rayons des boutiques de son père, Didier, que Capucine ne peut s’empêcher de dévaliser, en hommage, justifie-t-elle, à une vie passée, où l’actrice tenait le rôle de gérante.

Depuis, le temps a fait son œuvre, la comédienne devant vaquer à d’autres occupations. À la gestion de sa carrière, de son présent et de son futur, en s’autorisant déjà quelques projections. Lyonnaises évidemment : « si je deviens une comédienne reconnue dans le milieu, alors je pourrais me permettre de revenir vivre à Lyon et de partir en tournage à droite à gauche. Mais pour l’heure, il faut que je reste à Paris. C’est une ville que j’aime, à 100 à l’heure. J’ai besoin de ça. Mais je l’avoue, je ne pense pas finir ma vie à Paris (rires) » !
Soit, mais en attendant, même partagée entre la Ville Lumière et la ville des Lumières, Capucine Anav n’a pas fini de briller !

Ses adresses favorites

Ghost Burger
« Le summer body, ce n’est pas pour aujourd’hui ». Le slogan de l’enseigne illustre les quelques libertés offertes par Lyon. Impossible de résister. « Sur Paris, je mange assez léger. Là, je me fais plaisir. Ce sont mes burgers préférés. J’aime retourner dans des endroits où je me sens bien, me faire un petit burger avec des amies ».
252, cours Lafayette – Lyon 3e  


Ayni
« J’aime faire le plein de mes placards dans les boutiques de mon père (Ayni, Superdry et Philippe Model). Dès que je viens à Lyon, je file en centre-ville et ‘‘ allo papa, est-ce que j’ai le droit de prendre deux trois petites choses ? ’’.
26, rue Grenette – Lyon 2e

Chopard
« Quand je reste longtemps sur Lyon, j’aime aller dans cette bijouterie. Ça fait ressortir mon petit côté parisien. Généralement, j’en profite pour des cadeaux pour ma famille, acheter des bijoux ».
3, rue Childebert – Lyon 2e


Espace Regard
« Pour tout ce qui est soins beauté, les ongles, etc… je vais souvent chez eux », dévoile-t-elle au sujet de cette adresse tenue par Marina Dandel, dans le 9ème arrondissement. « Formée à la morphologie du visage », cette dernière promet « analyse, embellissement et rééquilibrage ».
6, grande rue de Saint-Rambert – Lyon 9e


EN LIVE
Capucine sur les planches
Pendant la première quinzaine de janvier, Capucine a partagé l’affiche de la pièce « Le Switch » aux côtés d’Emmanuelle Boidron et d’Alexandre Pesle au Théâtre Edgar. La petite troupe a depuis quitté Paris pour entamer une tournée d’une trentaine de dates qui débute le 18 février à Saint Raphael (83).

 

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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