Par Bertrand de Saint Vincent
Il est peu d'événements politiques locaux qui échappent à leur attention. Gérard Angel et Robert Marmoz en connaissent les acteurs, les ressorts les plus secrets. Tous deux, quinquagénaires, sont des agents d'influence, ou rêvent de l'être.
Angel a la bouille ronde d'une poupée de chiffon. C'est un publiciste qu'on dirait évaporé du XIXe. Après avoir été, pendant vingt ans, journaliste politique au Progrès, il a lancé sa propre gazette, Les potins d'Angèle. Une feuille, nourrie des bruits de coulisse de la scène politique, dans laquelle on distribue, à la manière de Guignol, les coups de bâton.
Comme tous les gens bien informés, Angel dit ignorer ses chiffres de diffusion. Il annonce 1.500 abonnés et presque autant de ventes les semaines d'euphorie.
En ville, il a un peu moins d'ennemis que s'il avait mille ans et presque autant d'informateurs. Il se régale de leurs confidences.
Pour qui joue-t-il ? Pour un public averti. Pour qui roule-t-il ? L'ange fait la bête. Chacun connait pourtant ses liens avec Gérard Collomb avec qui il a longtemps partagé un voilier : « Un bon régatier », observe-t-il, « qui adore la compétition ». Mais il dit n'être au service de personne. Il cite quelques têtes de turc, à droite comme à gauche. Le sarcasme est son arme.
Aux yeux de certains, Angel est un démon.
Robert Marmoz est de gauche, il a du cœur. Ca s'entend, ça se lit sous sa plume. Rédacteur en chef de feu Lyon Libération, il est aujourd'hui correspondant du Nouvel Observateur. Sur son blog, devenu vedette, il dresse pour ses visiteurs- 1.500 en moyenne par jour- le récit, circonstancié, de ses aventures professionnelles. Avec un humour parfois aussi appuyé qu'un coup de matraque, il délivre des infos, et même des scoops, s'indigne, prodigue ses conseils : « Je ne prétends pas à l'objectivité, mais revendique l'honnêteté ». Jusqu'à Bruno Gollnisch, des hommes politiques de tous bords le croient sur parole.
C'est un militant dans l'âme, passionné par la politique et amoureux de Lyon. Jour (et nuit ?), il vit sur son blog sa dernière utopie. Des internautes l'interpellent ; il leur répond. Il a l'impression – l'illusion ?- de peser sur les choses. Au passage, il fait la leçon aux élèves dissipés.
C'est un prof, modèle Gérard Klein ; un enfant de 68. Quand on lui demande son âge, il répond 55 ans et demi ; il y a des choses qui ne trompent pas.
Retrouvez tous les matins dans Le Figaro le bloc-notes lyonnais de Bertrand de Saint Vincent
Robert Marmoz lifté ?
Par Marc Polisson
L'incrédulité se lisait sur les visages de mes confrères hier lors de la visite express de François Fillon. Et chacun d'aller tourner autour du frisé à lunettes qui arborait une accréditation au nom de Robert Marmoz. « Avec 30 ans de moins, il aurait pu ressembler à ça ! » s'amuse l'un deux. « Il s'est peut-être payé un lifting grâce à ses indemnités de départ ! » renchérit l'autre. Connaissant les tarifs prohibitifs du docteur Niforos, on peut penser que le dit Robert – qui a en effet quitté le Nouvel Observateur – a vraiment dû casser sa tirelire. Alors que nous allions enquêter, notre (jeune) homme s'est évaporé dans la nature. Le mystère reste entier.
Il suffisait juste de demander, je suis Paul Terra, journaliste à Tribune de Lyon.
Cher Marco, Suite à vos insinuations, je vous assure que mes tarifs sont tout à fait accessibles aux journalistes surtout quand il s’agit de couper leur langue de vipère. N’hésitez pas à prendre rdv avec mon cabinet. Pour les lyonnais, comme pour moi, le plus tôt sera le mieux.
le docteur niforos bousillé ma vie il m’a complètement raté une simple liposuccion c’est un escro avec les prix qu’il pratique il devrait tout d’abord apprendre a faire de la chirurgie.