Époqu’Auto 2016. Hommage à Marius Berliet

3 novembre, 2016 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

Photos © Fondation Berliet

En hommage à Marius Berliet, dont le 150e anniversaire de la naissance est inscrit sur la liste des  Commémorations  nationales 2016, la Fondation Berliet expose une dizaine de voitures de la marque à la locomotive.

Né à Lyon dans une famille de « canuts » anticoncordataire caractérisée par une éthique stricte : ni gaspillage, ni spéculation, Marius Berliet (21 janvier 1866 – 17 mai 1949) travaille dans  l’atelier  paternel  après  2  ans  d’apprentissage.  Autodidacte passionné de mécanique, il construit sa première voiture en 1895,  puis achète  Audibert & Lavirotte à Lyon-Monplaisir en 1902.  L’activité  prospère  grâce  à  des  voitures  simples, robustes, puissantes. En 1905, il vend la licence de fabrication de 3 voitures à ALCO (American Locomotive Company). Premier camion en 1907 et lancement du modèle CBA qui s’illustre pendant la 1e guerre mondiale. En 1916, il commence l’édification du complexe industriel intégré de Vénissieux. La famille des voitures VH et VI  sort  dans  les  années  20,  celle des 944 (9 ch. 4 cylindres, 4 vitesses)  marque  les  années  1930.  Le  leader  du  transport routier arrête la fabrication des voitures en 1939. La Dauphine VIRP 2, mécanique Berliet dotée d’une carrosserie Peugeot 402 B, est le dernier modèle.

3 - Marius Berliet  usine Vénissieux 1918

Dix voitures produites entre 1897 et 1936 conteront l’aventure automobile de Marius Berliet au salon Epoqu’Auto :

–          Victoria, vis-à-vis à carrosserie hippomobile, moteur bicylindre, 1897

–          Châssis-mécanique, type H, moteur 4 cylindres 120 x 140, 1906

–          Torpédo type AI 9, « grand tourisme », moteur 4 cylindres 100 x 140 caractérisé par un bloc cylindre borgne qui intègre dans le bloc de fonderie le collecteur d’admission, le collecteur d’échappement et la circulation d’eau, 1911

–          Torpédo type AI 10,  carrossée  par  Henri Lévy à Levallois-Perret.  Elle a appartenu à l’aviateur Henri Fonck, l’As des As de l’escadrille « Les Cigognes », 1911

–          Torpédo type VF, moteur 4 cylindres 80 x 130, 12 ch. 3 vitesses AV et 1 AR, 1921

–          Torpédo type VIGB, moteur 4 cylindres 65 x 112 à soupapes latérales, 4 vitesses AV et 1 AR. Ce châssis pouvait recevoir différents types de carrosserie : camionnette, fourgon, etc., 1926

–          Coupé, type VILS,  moteur 4  cylindres à soupapes latérales 68 x 112.  Il a appartenu à l’épouse du constructeur, titulaire depuis 1924 du permis de conduire, 1931

–          Châssis-mécanique type VILPG gazogène à bois, moteur 4 cylindres 90 x 130, consommation 30 kg aux 100 km, autonomie : 250 à 300 km. Dès 1923, mettre au point  « le  carburant  national »  qui   se   substituerait  à  l’essence  est  un  objectif  de l’Armée, 1932

–          Berline, type VILF 9, moteur 4 cylindres 68 x 112, 9 ch, 4 vitesses AV et 1 AR, 1933

–          Cabriolet,  type  VIRP  11  « Dauphine »  moteur  4  cylindres  à  soupapes  en  tête 80 x 120, boîte de vitesses silencieuse, roues AV indépendantes, 1936.

Epoqu’Auto
4 au 6 novembre 2016 – Lyon-Eurexpo           

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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