Séminaires Business et Panzani au château Faverges de la Tour

5 septembre, 2009 | BUSINESS NEWS | 0 commentaires

 

01 Florian Thefenne (Panzani), Gérald Laurent (Châteauform), Caroline Laurent (Châteauform), Charlotte Sarrazin (Châteauform) et Yves Riotton (Séminaires Business) – Photo © Fabrice Schiff

 

Par Nadine Fageol

 

Directeur international de Panzani, Florian Thefenne affectionne l'univers Châteauform. Un concept de séminaires en rupture totale avec les codes classiques de l'hôtellerie. Château d'hôtes.

 

Saviez-vous que Giovanni Panzani a réellement existé ? Débarqué d'Italie en 1940, il a développé la fabrication de pâtes alimentaires sèches. C'est encore à lui que l'on doit le conditionnement de 500 grammes sous cellophane histoire de montrer le produit présenté auparavant en carton de 250g. Succès immédiat. « Félicie aussi », avec les publicités chantées par le débonnaire Don Patillo, le marketing a créé le mythe affectif autour de la marque authentiquement française. Après plusieurs ventes et rachats, Panzani est entré dans le giron du groupe espagnol Ebro Puleva, leader mondial du riz. Mais Panzani a préservé ses souches françaises, siège implanté rue Boileau à Lyon et unités de fabrication à Paris et Marseille. Florian Thefenne, directeur international est intarissable sur son entreprise. On le rencontre en plein séminaire dans un endroit irréel, le château de Faverges de la Tour embusqué dans le village éponyme situé en Isère avec la chaîne des Alpes pour point de vue. Dirigé de main de maître par un ancien deux étoiles Michelin, Gérald Laurent et son épouse Caroline, ce château aux fondations remontant au XIIIe siècle, plusieurs fois remanié, présente un étonnant décor à l'italienne, la réception dominée par un magistral escalier à double circonvolution.

 

Faverges de la Tour fait partie du groupe Châteauform fondé à l'initiative de Jacques Horovitz qui a eu l'idée de créer un carnet d'adresses chargé d'Histoire dédié uniquement à l'organisation de séminaires. Châteauform c'est avant tout un état d'esprit particulier visant à offrir la plus grande liberté. En effet, le groupe s'installe un peu comme à la maison. Un arrivant peut très bien poser sa valise dans le hall et aller derrière le bar se servir un café. « Pas de desk, d'enregistrement, on rompt avec les codes de l'hôtellerie classique. Les gens arrivent dans une belle propriété et sont accueillis par un couple d'hôtes, c'est assez magique » explique Charlotte Sarrazin, chargée des relations clientèle de Châteauform. « On n'a pas les codes de l'endroit majestueux mais la simplicité. Il n'y a pas de caractère obligatoire, tout est à disposition » apprécie Florian Thefenne qui utilise régulièrement ce réseau pour « les salles de réunion superbement équipées sans supplément de prix ». De plus l'absence de TV dans les chambres incite aux rapprochements. On se retrouve autour d'un feu de cheminée, d'une balade en vélo, d'une partie de billard. Une terrasse à l'ombre de la treille plusieurs fois centenaire. Dans la salle adjacente, Gérald Laurent a fait dresser un buffet répondant à toutes les envies. Un panier chargé de plaids, un autre de bouteilles d'eau, des collections de DVD, de bandes dessinées…  Faverges de la Tour affiche un taux de remplissage de 74%, Yves Rioton ne cache pas sa satisfaction devant pareilles prestations et quitte un peu à regret ce lieu magique pour boucler l'organisation du salon Séminaires Business de Marseille les 22 et 23 octobre 2009.

 

 

 

 

 

 

 

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