Lyon. En construction, la LDLC Arena aspire à devenir « la plus belle salle d’Europe »

7 septembre, 2022 | BUSINESS NEWS | 0 commentaires

Texte : Morgan Couturier – À l’occasion d’une atypique pose du premier siège, l’OL et l’ASVEL ont pu dresser les contours de la future LDLC Arena. Vouée à accueillir les plus belles affiches de basket, des concerts et autres événements sportifs, cette dernière doit voir le jour d’ici la fin d’année 2023. Non sans quelques belles promesses.

On savait Laurence Fautra particulièrement douée dans l’art de flairer les bonnes affaires et d’aimanter sur sa commune, quelques-uns des plus beaux projets du département. Mais alors que le 6 septembre 2022 fera date à tout jamais, de par la symbolique que représente la pose d’un… premier siège, la maire de Décines-Charpieu aura cette fois séduit par de nouvelles aptitudes. Plus lyriques. Plus poétiques aussi, tant l’édile sut embarquer l’assemblée dans une tirade à connotations musicales. Un prisme idéal, alors que la prochaine LDLC Arena, présentée ce jour, accueillera harmonieusement affiches de basket et concerts en tout genre.

« Du siège, on regarde, on supporte, on vibre, emporté par l’enjeu, par la mélodie, par l’émotion. Et dans cette arena, s’écrira l’avenir. Ici se livrera la passion. Ici défileront les héros de la culture et du sport. Ici sera le point de rendez-vous de tous les passionnés pour communier. Lyon avait son arène, son théâtre à l’époque antique. Dorénavant, c’est notre ville qui offre à la Métropole de Lyon, une arena où les gladiateurs du basket nous offriront des matchs exceptionnels et où les artistes les plus talentueux donneront de magnifiques spectacles », eut-elle décrit, dans une tirade qui suffit à elle-même pour présenter l’ultime projet rêvé par l’OL Group, son président Jean-Michel Aulas et son partenaire de choix, le président de l’ASVEL, Tony Parker.

Et s’il faudra encore s’armer de patience pour siéger sur l’une des 16000 places prévues au cœur de cette salle multifonctions, le maître à jouer de l’OL en est certain : « la LDLC Arena avance tellement vite, que notre projet sera très vite là », a-t-il assuré, preuve à l’appui, tant la salle affiche après seulement huit mois de travaux pilotés par Vinci Immobilier, quelques formes captivantes. « C’est un projet exceptionnel, avec une dimension européenne et internationale », a-t-il appuyé, sous le regard de son fils Alexandre et d’une ribambelle de politique, allant de Gilles Gascon, maire de Saint-Priest à Jérémie Breaud, maire de Bron, en passant par Sophie Cruz ou Jean-Yves Sécheresse.

« Notre but est de faire la plus belle salle d’Europe, voire du monde »

Du beau monde, auquel l’ASVEL devra s’habituer, à l’horizon 2023, alors que les plus belles affiches européennes (soit une quinzaine de matchs par saison, ndlr) se joueront ici-bas, non sans une répartition cohérente avec l’Astroballe, que le club villeurbannais souhaite moderniser. « C’est une salle moderne, en avance sur son temps. C’est ce qui fait que l’on a investi dessus. C’est le plus gros investissement que l’on est fait dans la boite », a ainsi présenté, le président de LDLC, Laurent de la Clergerie, conquis, comme le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, par la haute teneur écologiste du projet.

Il faut dire qu’à l’heure où certains concurrents proposent de se déplacer en chars à voile, l’OL Group s’est fait un plaisir de vanter les atouts… verts du projet, bâti sur trois niveaux et près de 30 mètres de hauteur. « C’est une salle incroyable. Notre but, c’était de faire la plus belle salle d’Europe, voire du monde. Avec un équipement comme celui-ci, on entre dans une nouvelle dimension. Là, c’est niveau NBA », s’est réjoui Tony Parker, escorté de sa garde rapprochée, Gaétan Muller, Stéphane Morot-Sir, son frère et coach TJ Parker ainsi que deux de ses recrues, Amine Noua et Nando de Colo. « J’espère que Jean-Michel (Aulas) organisera un jubilé, comme ça je pourrais jouer dans cette salle », a également réclamé hilare, l’ancien meneur de jeu. Preuve que la prochaine LDLC Arena sera copieusement garnie en événements d’envergure (entre 100 et 120 par an), qu’il s’agisse de concerts, de spectacles ou de tournois sportifs.

Plus de 100 événements par an et une salle annexe de 1000 personnes construite en parallèle

« À partir de 2024, l’objectif est de mettre la LDLC Arena sur la carte des tournées musicales », a confirmé en visio, Angelo Gopee, président de Live Nation, l’une des plus puissantes sociétés de production de spectacles, ce dernier devant être soutenu par Thierry Téodori, l’ancien directeur de la Halle Tony Garnier ayant été recruté en tant que « consultant culture et concerts ».

Une connotation musicale dont la résonnance pourrait s’étirer au-delà de Décines et de ses frontières. De bons augures pour les Lyonnais, les habitants de l’Est Lyonnais, mais aussi des professionnels du secteur. Venus en connaisseurs, la directrice du Printemps de Pérouges, Marie Rigaud, et Victor Bosch, directeur du Radiant sauront sûrement tirer profit d’un tel outil pour chasser de nouveaux artistes. N’est-ce pas la définition idoine, d’une salle que l’on dit… multifonctions ?

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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