Texte : Morgan Couturier – Officiellement investie par Les Républicains, Véronique Sarselli a posé les jalons de sa future campagne métropolitaine, à l’occasion de son premier atelier de travail, ce mercredi 24 septembre.
La maire de Sainte-Foy-lès-Lyon veut « réparer ce qui doit être réparé », tout en redonnant aux citoyens une définition concrète de la démocratie, aux antipodes des pseudos concertations orchestrées par les écologistes.
On l’a dit trop discrète, pas assez publique au goût de certains, alors Véronique Sarselli – officiellement investie par LR pour mener les négociations avec ses partenaires – s’est empressée de faire taire les mauvaises langues. La voilà en ordre de marche, affublée depuis peu de l’étiquette de candidate officielle pour le clan républicain.
« Je suis la seule candidate. Arrêtons de commenter les petites phrases ici et là », a-t-elle fait remarquer à l’occasion d’une réunion de travail réunissant élus locaux et citoyens. Et ce, en faisant taire quelques idées reçues : « cela fait quelques temps que nous sommes au travail ».
À six mois du scrutin, les points cardinaux sont en effet, bien établis : les femmes et la société civile, le sauvetage des commerçants, des « mobilités simples et fluides », se loger, se soigner et se nourrir dans la métropole de Lyon ou encore redonner de l’élan à l’économie locale.
« Un projet égal une concertation obligatoire »
Autant de sujets sur lesquels la candidate souhaite être transparente, en renouant le dialogue avec les acteurs impliqués. « Il y a certains citoyens et associations qui ont subi des méthodes démocratiques qui n’étaient pas optimales », a-t-elle piqué, évoquant au passage des concertations souvent biaisées, sur lesquelles Bruno Bernard et les écologistes se sont souvent basées.
« Leurs concertations ne marchent pas, ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’adhésion. Le militantisme de rue, ce n’est pas gouverner. Il faut aller chercher le citoyen qui vit sa ville », a alors avancé l’édile LR. Avec pour engagement fort, la promesse de « consulter de manière obligatoire les habitants de la métropole », au rythme « d’un projet, une consultation, y compris dans les communes concernées de manières directe ou indirecte ». Mais aussi et surtout, de rendre publics les résultats.
« L’élection valide un projet, mais elle ne veut pas dire que l’on ne doit pas concerter. Il faut reprendre cette expérience de terrain. Elle est essentielle, parce qu’elle est au cœur de la démocratie. Dans la Métropole de Lyon, ce n’est plus le cas depuis 5 ans », aura argumenté celle qui souhaite définir des panels représentatifs.
« L’enjeu est fort pour 2026. Il faut absolument une gouvernance alternative »
« Vous ne pouvez pas mentir aux citoyens, parce qu’ils vous croisent tous les jours au coin de la rue. Il faut se servir de ceux qui ont envie de s’impliquer », soutint-elle encore.
Pour viser la victoire, la donne paraît d’ailleurs simple : convaincre les élus et les différents partis de miser sur sa candidature et ainsi éviter les candidatures dissidentes qui pourraient tout faire capoter. À ce jeu, Véronique Sarselli compte bien rassembler, à commencer par Jean-Michel Aulas, dont elle salue l’engagement.
« Vous prêchez une convaincue. Nous sommes en train de discuter et de construire une union », aura ajouté la candidate, motivée à l’idée de protéger ce « bijou » qu’est la métropole de Lyon. « Mais comme tout bijou, il faut le préserver », appuya l’édile.
Il lui faudra alors réparer les désordres construits par la majorité, tout en « maîtrisant la dépense publique et la réorienter vers les vrais besoins ». Des attentes que Véronique Sarselli veut assouvir dans l’intérêt général. En toute démocratie. Et surtout sans dogmatisme.
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