Texte : Marc de Jouvencel – Après le fiasco de la Fête des Lumières 2024, les écologistes végans remettent leurs c… sur le billot pour la der du mandat. N’étant pas convié à la fête*, nous avons suivi la présentation en direct sur BFM Lyon (merci Elodie).
Présentée par Philippe Montanay (il faut bien gagner sa croute), la conférence de presse 2025 de Grégory Doucet et de son adjointe Audrey Henocque se déroulait ce mercredi matin dans l’enceinte de l’Opéra de Lyon, tout acquis à la cause pastèque. Son directeur Richard Brunel, look Mao et voix de Monsieur Choufleuri, est tout en flagornerie.
Digne d’une opérette d’Offenbach, son mot d’accueil est à pleurer de rire. Déclamant sur scène du « Chère Audrey », du « Cher Grégory » et de remercier « infiniment » son « premier partenaire » la Ville de Lyon. Amnésique sur les autres, Richard Brunel affirme publiquement « partager tellement de choses » avec les écologistes. Et de conclure son mot de bienvenue avec du « Chère Audrey », et du « Cher Grégory »…
Très drôle d’entendre ensuite le petit Doucet parler de « traditions » (sic) en s’accrochant à toutes les branches qu’il a consciencieusement coupées durant son mandat, notamment la gastronomie, alors même qu’il organise pendant la fête des lumières un food-court géant place Bellecour, en concurrence directe des restaurateurs déjà très impactés par la crise.
La face obscure des Lumignons du cœur occultée
Et le maire de Lyon de dérouler ensuite le tapis rouge à sa courroie de transmission Singa, « une formidable association connue pour ses valeurs d’hospitalité et d’accueil » en omettant sciemment de préciser que cette organisation déjà ultra subventionnée fonctionne comme un lobby pro immigration. Pour tenter de limiter l’échec annoncé (comme l’an dernier avec Alynea), les écolos ont délocalisé leur œuvre sur la place des Jacobins.
Qu’allons-nous voir pour cette der des der alors que l’édition 2024 avait été marquée par de nombreuses polémiques, notamment à cause des installations « océaniques » de la place de la République et de la déchèterie du Parc de la Tête d’or. Beaucoup moins d’installations que les années précédentes, car les caisses de la Ville sont à sec (23 œuvres au lieu de 32, 400 000 euros de budget en moins, ça risque de faire vide et cheap).
Autre constatation, le cru 2025 est parti pour être beaucoup plus consensuel. Cette année, le ballet des bouteilles en plastique sera remplacé par un spectacle de 500 drones au parc de la Tête d’Or « pour nous faire rêver tous ensemble » dixit Audrey Henocque. Les filets de pêche de la place de la République ne seront, à priori, pas redéployés, élections obligent…
Du skate sur la place Louis Pradel et des drones au parc
Seconde œuvre dévoilée, « Le lundi, c’est plus raviolis ». Un « Miam miam Maping » sur la place des Terreaux. Lyonnais et visiteurs pourront voir les façades du Palais Saint Pierre et de l’Hôtel de ville recouvertes de boites de conserve… A voir in situ si le résultat est tout aussi indigeste que l’extrait vidéo projeté. Depuis la Cité de la gastronomie, on sait que les Espagnols sont passés maître en la matière…
Confiée à Lazlo Bordos, la cathédrale Saint Jean sera présentée en mode 3D « pour que les spectateurs puissent voir l’intérieur du bâtiment. Derrière la façade il y a le cœur et la lumière » a dévoilé l’artiste qui a la charge de faire mieux que le spectacle de l‘an dernier. La place Sathonay et la place Antonin Poncet accueilleront des installations pour les enfants.
Pour résumer, une fête des lumières « très festive » dixit son directeur Julien Pavillard, sans polémiques et pavée de bons sentiments verts. Éco-responsabilité, inclusion, seront les maîtres-mots d’une « fête » qui a perdu son sens initial et conçue comme une œuvre de propagande wokiste et écologiste. Mais en mode subliminal, cette année.
* Depuis 2020, notre media n’est plus accrédité à la Mairie de Lyon comme à la Métropole. Une discrimination érigée en système dont les élus écologistes devront répondre devant les tribunaux.


















0 commentaires