Lyon. Après la rue Bugeaud, les écologistes veulent faire sauter la Passerelle du Collège

11 novembre, 2025 | Actualités Lyon | 0 commentaires

Texte : Marc de Jouvencel Alors que l’entreprise de débaptisation de la rue Bugeaud bat son plein, les élus écologistes ont attaqué un nouveau chantier de démolition patrimoniale et intellectuelle.

A quelques mois des élections municipales, l’entreprise de nettoyage historique et de racolage communautaire bat son plein. A la baguette, l’adjointe de Grégory Doucet à la mémoire, une dénommée Sylvie Tomic dont l’historien Jean Etevenaux nous a récemment dressé le portrait peu flatteur.

Grégory Doucet et Sylvie Tomic, porte-paroles de la dictature algérienne en France

Aux ordres des lobbys algériens, c’est elle qui a récemment mis en scène, place Gabriel Péri, le dévoilement d’une plaque commémorative de la manifestation pro FLN du 17 octobre 1961 à…. Paris. Cette offensive est également menée par le député LFI Abdelkader Lahmar, élu à Vaulx-en-Velin mais vivant à …Caluire ! Il est connu pour ses diatribes anti-françaises et anti-police.

Le silence honteux des écologistes

Le Figaro raconte ses derniers faits d’armes : « En l’espace de quelques heures dans l’hémicycle, le député insoumis a enchaîné ce jeudi 30 octobre deux formules vivement décriées à l’occasion des discussions autour de la résolution du RN visant à dénoncer les accords de 1968 avec l’Algérie. En pleine commission, il a renvoyé Hanane Mansouri, une de ses collègues à ses origines marocaines ».

Les mensonges du député LFI Abdelkader Lahmar sont la risée des internautes

« L’élu de nationalité franco-algérienne a ensuite qualifié de « traîtres » les harkis, s’alignant sur la rhétorique héritée du FLN et de décennies de rancune contre ceux qui, durant la guerre d’Algérie, ont choisi de soutenir l’armée française ». Ni Grégory Doucet, ni Bruno Bernard (qui dirige la Métropole avec LFI) n’ont réagi à cette infamie et à ses mensonges dénoncés par Alexandre Vincendet.

L’objectif est clair : capter le vote communautaire

Ce vote est la chasse gardée de la France Insoumise qui présente sa propre candidate aux élections municipales, en la personne de la députée parachutée Anaïs Belouassa-Cherifi. Mais les écologistes, tout comme les communistes, lorgnent également sur cette réserve de voix. Ce qui explique que Doucet ait hissé le drapeau palestinien sur le fronton de l’hôtel de ville de Lyon en octobre dernier. Ce qui a suscité un tollé général.

Les écologistes ont bien conscience qu’ils auront du mal à capter ces électeurs. Tout comme ceux de la communauté juive qui les détestent. Ils ont donc abattu une nouvelle carte : celle de la Résistance. Et tentent de prendre en otage électoral la famille Péju. De cette dernière, très marquée à gauche, sont issus le résistant Elie Péju, le libraire Raymond Péju (La Proue, rue Childebert) et l’écrivain Pierre Péju.

Comment se raccrocher aux branches de la Résistance

De façon unilatérale, les écologistes ont décidé d’accrocher leur nom de famille à la Passerelle du Collège qui relie le 2eme au 6ème arrondissement. Au grand dam de leurs élus. « Il n’y a eu aucune concertation, ni des arrondissements concernés, ni des conseils de quartier, ni des comités d’intérêts locaux », pointe le maire du 6ème par intérim Christian Termoz-Mazan, dans les colonnes du Progrès.

La passerelle du collège est le prolongement de la rue Bugeaud, elle aussi menacée de débaptisation

Son adjoint à la mémoire Hervé Brun et son conseil d’arrondissement ont refusé cette seconde débaptisation qui ne dit pas son nom, tout comme celui du 2eme mené par Pierre Oliver. Les écologistes passeront-ils en force une nouvelle fois ? Quoiqu’il en soit, les Lyonnais ne seront pas dupés par cette manœuvre électoraliste. Et continueront de l’appeler « Passerelle du Collège ». En témoigne l’histoire récente de la Passerelle Saint Georges. Connaissez-vous son nom actuel ?

> L’histoire de cette passerelle emblématique est à lire ici

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marc-de-jouvencel" target="_self">Marc de Jouvencel</a>

Marc de Jouvencel

Consultant Patrimoine
De son ancêtre Pierre de Jouvencel, premier échevin de Lyon en 1737, Marc de Jouvencel cultive la nostalgie d’un art de vivre aujourd’hui disparu, et dont les seuls vestiges sont de pierre bâtis. Un patrimoine à sauvegarder qu’il s’attache à promouvoir sur notre antenne numérique et sur papier glacé (avec nos magazines collectors).

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