Texte : Marco Polisson – Pressé par ses « amis » (qui le surnomment le boulet) et compressé par les sondages, Grégory Doucet a lancé sa campagne avec deux mois d’avance sur son calendrier. Ça s’annonce laborieux.
Se désavouant lui-même, à un jour d’intervalle*, le petit Doucet a lancé sa campagne de réélection dans… un fast-food, lyonnais il est vrai. Indisposé par la tournure de la précampagne, il a décidé précipitamment de reprendre son bâton de pèlerin pour convaincre les Lyonnais de doubler la mise : après 6 ans de galère, pourquoi ne pas en rajouter 6 ?
Tendu comme un string
Une accélération qui, bien qu’il le démente, est à mettre en parallèle avec les deux sondages catastrophiques récemment parus qui confirment la détestation qu’il inspire. Pire encore, selon ces deux enquêtes d’opinion, son rival Jean-Michel Aulas n’est qu’à trois points d’une élection au premier tour.
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N’ayant pas été conviés à cette petite fête (seule la presse jugée complaisante était accréditée), c’est devant nos écrans que nous avons suivi ce qui s’apparente à une pantalonnade. Un condensé de tout ce qu’il ne faut pas faire en politique : les sourires de façade, les applaudissements forcés et une agressivité non maitrisée.
Chassez le naturel, il revient au galop
Exit le gendre idéal. L’éphé(maire) a retrouvé ses vieux réflexes de militant gauchiste sectaire qu’il avait tenté de dissimuler derrière un costume trop grand pour lui, et payé par les contribuables lyonnais. Sans cravate et affublé d’une coupe de cheveux d’adolescent, il a paradé devant les caméras et vertement sermonné notre confrère d’Actu Lyon.
Municipales 2026 à Lyon Le maire écologiste @Gregorydoucet lance officiellement sa campagne et annonce une union de la gauche avec le PS, le PCF ou encore Place Publique, mais sans LFI pic.twitter.com/tcF8hK3G7Z
— actu Lyon (@actufr_lyon) November 4, 2025
Il y avait de quoi. La veille, Nicolas Zaugra, avait osé publier sur son antenne, le témoignage d’une visiteuse restée coincée 3 heures dans le parking Bellecour. Devenu une souricière – comme celui du quai Saint Antoine – cet équipement symbolise à la fois le dogmatisme et l’amateurisme des écologistes.
Tout ceux que les Lyonnais ne veulent plus voir.
Affublé de la marchande de sommeil Sandrine Brunel qui, à défaut de nous vendre du rêve, participe chaque jour à la chienlit qui perturbe le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale avec ses amis mélenchonistes et écologistes, l’éphé(maire) de Lyon va tenter de rattraper son abyssal retard.
Et pour l’épauler dans cette équipée de la dernière chance, il s’est entouré de Lyonnais ? Non, mais des communistes et de tous les groupuscules gauchistes de la ville. Pour faire nombre. Vous ne les connaissez pas plus que nous, mais on pourrait les faire entrer dans une cabine téléphonique. Je cite : Place Publique, Voix Commune ou L’Après…
Nul doute que ça va faire rêver les Lyonnais.
*Le 3 novembre, il annonce à son amie Tatiana dans les colonnes du Progrès « que le temps de la campagne n’est pas venu ». La journaliste publie. Et le lendemain matin, il la ridiculise en convoquant la presse…



















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