Texte : Morgan Couturier – En quête de fonds pour renflouer les caisses de la mairie, Grégory Doucet avait annoncé en mai dernier, la fin du stationnement gratuit au mois d’août. Promesse tenue : dès ce vendredi. Une nouvelle offensive contre les automobilistes après l’instauration de la discrimination au stationnement. 

Les Lyonnais en avaient pris l’habitude, au 1er août, les questionnements internes s’estompaient, emportés dans les valises des aoutiens. Finis jusqu’alors les doutes sur le bon paiement du stationnement ou si l’horaire laissait ou non plus ou moins de chances d’être contrôlé. Le stationnement devenait tout simplement gratuit.

Hélas, à compter de ce vendredi 1er août 2025, ces problématiques vont bel et bien subsister, Grégory Doucet ayant décidé de mettre fin à cette parenthèse de gratuité pour remplir le tonneau des danaïdes de la Ville et financer les « œuvres d’art » de la place Bellecour (1 600 000 euros) ou de la rue de la République (50 000 euros).

Le 15 août, l’exception qui confirme la règle

Comme pour le reste de l’année, les automobilistes devront donc conserver leurs vieux réflexes et payer leur dû, sous peine de s’exposer à une amende allant de 35 à 80€ selon le modèle du véhicule.

C’est d’ailleurs en ce sens que le maire de Lyon a décidé de bouleverser les traditions. En effet, si les caisses de la Ville sont moins approvisionnées par l’État, elles sont surtout largement vidées par les nombreux travaux engagés pour les pistes cyclables. Résultat, Grégory Doucet espère engranger plus de 856 000€ de recettes grâce à la poursuite du stationnement payant.

Dommage pour les non-résidents qui espéraient peut-être profiter de la diminution du flux automobile en cette période, pour profiter de la ville et de ses commerces. Qu’à cela ne tienne, ces derniers bénéficieront toutefois de deux exceptions. En effet, le stationnement reste gratuit les dimanches. Il en sera de même le vendredi 15 août (car le petit Grégory ignore que l’on fête Marie ce jour-là).

Pour le reste, il faudra passer à la caisse. Prochaine étape, le stationnement payant la nuit ?