Comme les apôtres, ils sont douze

30 mars, 2010 | LES EXPOS | 0 commentaires

groupe-douze-7158 Par Alain Vollerin

 

Mais, ils ne font pas dans le religieux, bien que la spiritualité soit en tout, comme l'affirmait Alfred Manessier. Gilbert Abric obtient de beaux résultats en dessinant avec application. Il devrait peut-être tenter de plus vastes formats.

                                      

Janie Petit affirme son caractère dans des compositions aux couleurs claires, joyeuses. Jean-Pierre Eygonnet poursuit heureusement sur la voie d'une abstraction soumise à la manière de Jean Atlan. Ses deux récents dessins complètent sensiblement sa démarche. Chantal Hayette avance dans ses recherches avec sincérité. Quoi de plus difficile que de vouloir innover sur le chemin de la peinture abstraite. Il faut être modeste et le demeurer. Un fidèle en voici un vrai, Jean Meunier-Curtinet qui nous entraîne en promenade au bord de la mer en usant d'une palette acidulée qui sera désormais son vocabulaire. Belle détermination !  Claude Martinet construit toujours ses manèges de rêves, portés par un souffle d'irréalité. Il y a là quelque chose des fantasmes d'Eugène Gabritchewski, surtout dans cet aspect crémeux qui apporte de l'irrationnel à ses constructions imaginaires. A notre surprise, Claude Martinet se révèle comme une authentique singulière de l'art. Comme Lassia qui était présente le soir du vernissage. Jacky Pêcheur aime beaucoup les femmes. Il les célèbre à sa façon haute en couleur. Lara Rolland est entrée dans une bonne série. Sa régularité nous réjouit. Lorsque son talent sert les paysages lyonnais, son art riche d'un baroquisme inspiré, enchante tous les amateurs. Nous serons heureux de la retrouver à l'Orangerie du parc de la Tête d'Or à partir du 6 avril 2010. Maxime Signaire aime le dessin depuis toujours. Il place son savoir-faire dans la description de paysages autour de sa maison de Tramayes (Saône et Loire) et autour de Dullin (Savoie) où notre ami Daniel Petit occupe une propriété. Les œuvres de Macha Belsky gagnent en simplicité, en spontanéité. Elles sortent de cette mécanique glacée qui enfermait son talent dans un maniérisme. Maintenant, seule son âme slave parle à notre cœur. Jacques Douillet décrit à la gouache l'atmosphère de villages beaujolais et leurs habitants au travail dans les vignes, dont la production est hélas rejetée par les restaurateurs lyonnais qui préfèrent comme leurs clients, les Côtes du Rhône. Les sculptures de Renée Tavernari-Cornu nous font penser, la truculence en moins, aux danseuses d'Edgar Degas. L'Art semble un langage pour ces douze amis unis par la même joie de vivre et de peindre.

 

Jusqu'au 5 avril 2010

Espace Berthelot – Lyon 7e

Tous les jours de 14h à 19h

 

 

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