Par Alain Vollerin
Cécile Darmon vient de démontrer, une fois encore, son aptitude à réussir ses paris les plus ambitieux. Une foule très dense se pressait pour le vernissage. Une situation un peu inédite dans les galeries lyonnaises.
Il faut dire que la peinture chaleureuse de Wang, toute en joie de vivre, avait de quoi convaincre. On pense naturellement à Zao Wou-Ki, à Chu Te Chun, mais la référence au paysage ou à la figure est ici, volontairement, moins évidente. Nous sommes dans une peinture du geste, porteuse d'émotions puissantes. Une peinture toute en repeints, en sous-couches, en superpositions, qui va allègrement vers son spectateur, et permet plusieurs niveaux de lecture. Dans une période de morosité généralisée, l'art de Wang apporte la note d'optimiste qui manque à notre époque, un peu timorée. Cécile Darmon a démontré avec Bargoni, avec Vago, avec Comte sa propension à donner de vraies satisfactions aux amateurs de peinture. « Pour ceux qui aiment la peinture ! » aimait à dire notre regretté ami, le critique d'art, René Deroudille. Avec la prochaine inauguration de la grande salle de ventes de Maître Rambert, Cécile Darmon bénéficiera d'une situation géographique enviée.
Jusqu'au 12 janvier 2008
33, rue des Tuiliers 69008 Lyon
Tel 04 72 78 18 68
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