Salon de Printemps 2011. Quiproquo ? Alea jacta est

25 mars, 2011 | LES EXPOS | 1 commentaire

printemps-2011-marielle-et-.jpg Par Alain Vollerin

Moi aussi, je peux parler latin. Pas aussi bien que le président Cesbron qui nous renvoie à un plein de promesses, mais aussi d’exigences. Anciens et contemporains. Pourquoi maintenir ce quiproquo ?

                                      

Jean-Jacques Cesbron veut un nouveau salon, tout comme son attachée de communication Marielle Chaumeron. Qu’ils aillent au bout de leur projet. Qu’ils conçoivent un nouveau cadre d’exposition. Pour l’instant, ils sont dans une ambiguïté malsaine. Le public ne comprend pas. Un salon des galeries ? Pourquoi pas ? D’autant plus que la Société Lyonnaise des Beaux-Arts était à l’origine, et fut toujours un salon d’artistes. Le problème serait-il seulement une question d’argent ? La soupe est bonne à la SLBA. La Société avait préservé des fonds propres. Subsisteront-ils longtemps ? Le pire est à craindre. Cette société, la plus ancienne et la plus noble de Lyon disparaîtrait inutilement. Le président Cesbron l’aurait conduite au trépas ? Et pourquoi ? Pour servir une vague idée, un concept utopique. Depuis ses débuts, Jean-Jacques Cesbron ne nous a jamais convaincu. Bien entendu, puisque son pari est impossible. Il agit comme un Don Quichotte égaré dans le monde de l’art contemporain. Ses protégés sont des ringards. Du tréfonds de son ignorance, il croit voir de la lumière. Nous ne sommes pas à Lourdes, mais à Lyon, et depuis la dernière manifestation de la Vierge, les miracles sont très rares.

 

La nouveauté en Art Contemporain vient de la Biennale de Thierry Raspail, et de nulle part ailleurs. Hélas ! La galerie Paillade, descendue de Paris, fait à Lyon du neuf avec du vieux. Guyomard, Valickovic, Segui, Rancillac, Erro, Monory, Gazier sont des antiques de la Modernité. Ils ne surprennent que les ignorants. Prendrait-on les lyonnais pour des incultes ? Metzger n’est une découverte que pour Jean-Jacques Cesbron. Tapis rouge pour les Parigots ! Quant à Walter Romani révélation des dernières vacances du président à Florence, ce n’est qu’un suiveur de Pol Bury et de ses amis. Je sauverai deux artistes, dans ce Salon qui n’est pas au-dessus des autres, malgré ses prétentions. François Armanet que nous ne connaissions pas. Ses personnages sont des pauvres brutes, des malheureux aux traits puissants désarmés devant l’injustice qu’ils subissent avec un air abruti (Ils ressemblent aux premiers sujets peints par Georges Darodes). Le réel dans toute son horreur. Bravo à François Armanet. Le second artiste est une femme, dont nous devons la présence ici à la clairvoyance de Marielle Chaumeron. Il s’agit de France Gignoux. Ses sirènes monumentales méritent de figurer en bonne place dans les collections d’Art brut qu’elles soient privées ou publiques.

 

La présence d’Alphonse Rodet est semblable à celle d’un martien. Il exposait au salon d’Automne qui fut assassiné par un autre "initié" Jacques Oudot. Il y aussi Annick Hadacek, Christel Duval, Suzette Mezie, Gérard Dubois et Suzanne Angéniol.  Tous les autres sont perfusés aux pires, comme aux meilleures influences. Je ne fais pas mes compliments à la galerie de la Charité pour son Dulac, très moyen. Comment Jean-Jacques Cesbron pourra-t-il en sortir, sans exclure, encore, et toujours plus ? Allons, Président Cesbron, un peu de courage ! Faites votre nouveau Salon, vivez votre expérience, et nous vous reverrons. Le jour du vernissage, il parait que Képé le Néant était sorti de sa tanière, et qu’il fit un beau discours. Fabuleux ! Voici la preuve qu’il est toujours en bonne santé. Bonne nouvelle. Les artistes non pistonnés qui ne le voient jamais étaient inquiets.

 

Salon de Printemps 2011

124eme édition

Jusqu’au 3 avril 2011

Palais de Bondy

20, quai de Bondy – Lyon 5e

 

 

1 Commentaire

  1. MONTEZ SERGE

    Je recherche des information sur « une vieille demoiselle » Suzanne ANGENIOL (décédée à en 2013) qui peignait sur porcelaine et qui a habiter toute sa vie (+ de 80ans) le quartier de la Basilique St Jean. Vous l »avez connue. Elle était encore au Salon de Printemps 2010 et évoqué dans votre interpellation « quiproquo-alea-jacta-est-2011-03-25 »
    Avez-vous idée comment continuer mes recherches avec d’autres collègues de cet art délicat ?
    D’avance merci de votre aide.
    Cordialement Serge

    Réponse

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