Rachel Labastie et ses dreams works…

11 avril, 2008 | LES EXPOS | 1 commentaire

rachel_labastie Au premier plan de gauche à droite : Mme Michel Rambert, Prune Faure et Rachel Labastie.

 

Par Alain Vollerin

 

Un nouveau lieu d'exposition à Lyon, la galerie Saint-Firmin, portant le nom de cette petite rue, non loin de l'Institut Lumière et de la galerie des Tuiliers, où Michel Rambert qui fit beaucoup pour la réhabilitation de l'œuvre d'Antoine Chartres, s'engage pour la promotion des arts plastiques.

 

Rachel Labastie est sortie, il y a déjà cinq ans de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon. Elle a connu deux manières de diriger l'école, celle de Guy Issanjou, et celle de l'actuel directeur, Yves Robert. La bibliothèque de l'école était et demeure dans ses nouveaux locaux, un lieu incontournable de prise de contact avec le monde de l'art. Il est donc normal que le concept de bibliothèque ait imprégné l'esprit de Rachel Labastie pour la conception de ses bibliothèques du Bonheur. Rachel Labastie parle haut et fort. Son art est constitué d'affirmations. Elle a vu et compris notre société consumériste. Elle a choisi d'en dénoncer les excès. Son œuvre exprime sur beau papier utilisé pour peindre à l'aquarelle l'attirance de nos contemporains pour les philosophies expérimentales, une d'elles en particulier évoque le Viagra, la DHEA et le Prosac.

 

Hélas, pour Rachel Labastie le monde bouge vite. La DHEA dont les vertus sont mises en doute n'intéresse plus personne. Récemment dans les médias, on lisait que le Prosac ne délivrait rien de plus qu'un effet placébo. Quant au Viagra, il enferme les hommes dans un comportement machiste. Pas facile de rester longtemps un gourou dans cet univers de l'art contemporain qui demande d'être toujours au contact avec le nouveau. Michel Rambert et son épouse assistés de Prune Faure, choisissent un chemin malaisé. En effet, le métier de galeriste fut toujours difficile, il l'est encore en un temps où nos concitoyens préfèrent les voyages globalisateurs, les risques des placements en Bourse, le ski hors piste, etc. Ils méritent d'autant plus notre admiration et notre soutien.

 

Jusqu'au 25 avril 2008

Galerie Saint-Firmin

2 rue Saint-Firmin – 69008 Lyon

04 78 01 00 46

 

 

1 Commentaire

  1. Marianne

    Un travail troublant et passionnant. Une artiste à suivre… on a adoré. L’article malheureusement tape en plein à côté : Décidément Mr Vollerin a encore récidivé en mauvais esprit…

    Réponse

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