Par Alain Vollerin
Bien entendu, il ne s'agit pas de Réalisme. Tous ceux qui virent une fois dans leur vie une de ses toiles chargées d'onirisme en sont à jamais persuadés. Peut-être, sommes-nous en face d'une réalité sublimée, transformée, conforme aux rêves éternels de ce peintre en retrait dans son enfance, et dans sa maison de poupée, qui se nomme Michèle Van Cotthem.
René Deroudille, le critique regretté, avant moi avait su traduire cette œuvre en évoquant le Surréalisme. Mais bien entendu, cela n'est pas suffisant. Il y a bien un chat, mais il est tellement différent de ceux de Léonor Fini. Il est surtout question de Féminitude, de la Femme et de son corps, de sa présence au monde. Il faut aussi qu'un lien unisse les bonnes et mauvaises informations contenues par les livres et les journaux, si présents. Il faudrait également que les mots actifs soient chargés d'espérance, et nous donnent du bonheur… Ces quelques lignes tentèrent de dire quelques pistes qui mènent à la peinture de Michèle Van Cotthem, mais qui dira, qui trouvera cette vérité infiniment recherchée ?…
Jusqu'au 3 février 2008
Galerie Saint-Hubert
7 avenue Général Brosset – Lyon 6e
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